Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 69-70. (Budapest, 1973)
TANULMÁNYOK - Torrilhon, Tony-Michel: A pathologia Bruegel festészetében (francia nyelven)
Fig. 31 inconvenante l'érection d'un des danseurs (Fig. 30) et, dans la reproduction (Fig. 28), l'a supprimée. On ne connaît pas de « nu » peint par Bruegel et il ne semble pas qu'il en ait jamais fait. La Renaissance avait pourtant remis ce genre à l'honneur. Pour ne citer que deux exemples connus, Titien en Italie et Cranach en Allemagne, ont peint de nombreuses Vénus, Eve ou Lucrèce. Les critiques d'art se sont étonnés de cette absence d'attrait pour le nu féminin chez Bruegel. On peut rapprocher ceci, à mon avis, d'une constatation faite au « Salon des Médecins » qui se tient annuellement au Musée d'Art Moderne. Dans ce salon de peinture, on ne voit jamais de « nu », Et pourtant, le choix des sujets présentés est libre. Pourquoi Bruegel rejoint-il les médecins dans une même indifférence pour le nu ?.. • Bruegel observe également les paysans dans leurs champs. Ses personnages vivent de la vie quotidienne, ils boivent, mangent et dorment. Contrairement aux peintures de la Renaissance, Bruegel connaît la valeur du travail des paysans. Sans doute parce qu'il est lui-même d'origine paysanne. Il jouit des beautés de la campagne. Peu de peintres ont trouvé comme lui l'harmonie qui existe entre l'homme et la nature. La générosité de la terre est ici symbolisée par le repas de ses moissonneurs. A l'ardeur et à la santé de ceux-ci répondent la chaleur et l'apanouissement de l'été. 'i Orvostörténeti Közlemények 69—70.