Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 69-70. (Budapest, 1973)

TANULMÁNYOK - Torrilhon, Tony-Michel: A pathologia Bruegel festészetében (francia nyelven)

Fig. 26 Fig. 27 — Chez l'invité (Fig. 27), l'exophtalmie est typique : l'éclat du regard, la bilatéralité avec prédominance du côté droit, le croissant cornéen, l'absence de mydriase, de troubles visuels ou de symptôme inflammatoires sont des signes importants. L'amaigrissement est évident, témoignant des troubles de la nutrition. L'irritabilité, l'instabilité, l'émotivîté du sujet contrastent ici aussi avec l'ambiance de fête du tableau. La position du sujet ne nous permet pas de voir la présence ou l'absence de goître, mais on peut cependant évoquer le diagnostic de maladie de Basedow, ou celui d'un exorbitisme par lésion intra-crânienne. Si Bruegel a su peindre les malades avec tant de précision, c'est pareequ'il a observé de près des paysans pleins de santé, d'où notre second chapitre. BRUEGEL ET LA PHYSIOLOGIE Bruegel en effet s'est plu à peintre l'épanouissement des Flamands dans leurs réjouissances comme dans leurs travaux. C'est en toute franchise, sans fausse honte, qu'il décrit la sensualité gourmande de ses modèles. La « DANSE DE NOCES » (Fig. 28) (— 1566 — Musée de Detroit) rappelle encore par la composition de sa partie supérieure les premières oeuvres de Bruegel : multiples personnages répartis en pointillé. Mais le premier plan est dans le style des « Aveugles » (Fig. 29). Un éditeur plus puritain que Bruegel (moins médecin) a sans doute jugé