Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 69-70. (Budapest, 1973)

TANULMÁNYOK - Torrilhon, Tony-Michel: A pathologia Bruegel festészetében (francia nyelven)

la marche. Bruegel a observé là un cas assez rare et le diagnostic est difficile à poser. On pourrait penser à une paraplégie spasmodique en flexion. Mais cette paraplégie ne permet pas la marche. Il faut plutôt voir ici les séquelles d'une affection ostéo-articulaire ou musculaire. Les autres «Mendiants »sont des culs- de-jatte mutilés pour des raisons incon­nues ; ils sont surtout intéressants par leurs appareillages orthopédiques. Bruegel présente ici plusieurs types utilisés à son époque : — les béquilles : c'est une simple paire de bâtons, avec un manche perpendi­culaire permettant des le tenir sous les bras, — les sabots de bois pour amputés des deux pieds : il en existe deux types : — le sabot sur lequel le malade marche à plat avec les genoux. Il est fixé à la jambe par des courroies. — le sabot présentant une sorte de pilon ; le malade marche en s'appuyant sur les pointes du pilon et du moignon. D'autres infirmes ont inspiré à Bruegel un tableau célèbre : « LES AVEU­GLES » (Fig. Il) (— 1568 — Musée de Naples). C'est une illustration du proverbe : « Un aveugle ne peut conduire un autre aveugle »... Il est intéressant de comparer la composition de ce tableau fait par Bruegel à la fin de son évolution avec le « Combat entre Carnaval et Carême » fait au début. Ici le nombre de personnages est limité; ils sont groupés en premier plan. Un vaste paysage sert de décor. Le rythme n'est plus pointilliste mais linéaire. C'est une étude des différents stades d'un mouvement de chute. La disposition se fait « en éventail » (R. Huyhe). L'effet esthétique obtenu par la répétition d'un mouvement chez plusieurs acteurs sera fréquemment utilisé par Bruegel dans ses scènes de danse. L'artiste renoue ainsi avec le classique de l'antiquité grecque. Une copie qui est au Louvre (Fig. 12), attribuée à l'un des fils de Bruegel, est curieuse par les apports qu'elle fait a l'original. En particulier les premiers plans du chemin, le paysan et ses bêtes au fond. On pense qu'il s'agit là de détails effacés dans le tableau original dont l'état de conservation est très mé­diocre. Pour l'ophtalmologue, ce tableau est remarquable parce que Bruegel y groupe quatre cas de cécité bien définis observés avec soin. Un pemphigus (Fig. 13) : Ici le sujet présente pas d'éléments cutanés car il s'agit d'un pemphigus chro­nique à localisation oculaire prédominante. L'évolution s'est faite vers cette sclérose retractile de la conjonctive, ayant abouti à la disparition des culs de sac et l'opacification des cornées. Une atrophie des globes (Fig 14) : C'est probablement l'évolution d'une panophtalmie ou d'un glaucome, ayant provoqué une atrophie du nerf optique et des membranes profondes. Un leucome cornéen (Fig. 15) :

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