Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)
KISEBB KÖZLEMÉNYEK — ELŐADÁSOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar állásfoglalása közegészségügyi kérdésekben, különös tekintettel a himlőoltásra (francia nyelven)
Conformément à ce qui fut dit, on pourrait — approximativement — périodiser l'histoire de la variolisation au XVIII e siècle comme il suit: 1. La variolisation — une méthode empirique, reçue par les médecins, prenant son origine à la Turquie en 1721, s'est répandue jusqu' á la moitié de XVIII e siècle en Europe. Des échecs périodiques l'accéléraient. 2. La variolisation — une revendication d'état et populationiste pour le but de conserver le nombre le plus grand possible de sains travailleurs et soldats pour l'État. 3. La variolisation — un moyen pour sauver des vies individuelles sous le signe de l'humanisme. Le fonctionnement de la Faculté de Médecine de Nagyszombat se rapporta à l'étappe dernièrement mentionnée, quand, c'est vrai, on pratiquait la variolisation aussi en Hongrie, mais rarement et la majorité écrasante des médecins prit une position hostile envers elle, surtout Antoine de Haen à la Faculté de Médecine de Vienne, ou, du moins, une position sceptique. /. Neuhold considérait la variolisation comme „une chose inutile" (déjà après la tentative de J. A. Raymann). 0 Samuel Lissoviny représentait un point de vue indifférent 7 et encore plus tard, /. Fr. Fuker, ancien élève de la Faculté de Médecine de Nagyszombat, caractérise la situation de telle façon: ,,Je déplore les variolisateurs de ne venir pas en Hongrie, car le peuple les lapiderait, tant la plus mince mention de cette action est autant haïe". s Et ce qui nous étonne encore beaucoup plus, c'est que Fuker ne connaissait point la tentative de Raymann. Jusqu'au transfer de la Faculté de Médecine de Nagyszombat à Buda, personne — peut-on dire — ne propageait l'utilité de la variolisation. Le livre de S. Benkő („A hójagos himlőről való tanácsadás" — Avis sur la variole) ne fut publié qu'en 1781 à Pozsony. Tout de même, il y eut quelques tentatives. En 1768, F. Sgollanics, médecin de la région de Pozsony, 9 en 1776 le médecin de cour du Palatin Albert de Teschen, variolisèrent â Pozsony, mais les actions comprirent toujours des gens d'état inférieur et n'étaient que de tentatives. Quelle était la réaction de la première Faculté de Médecine en Hongrie, sous ces conditions infavorables, sur cette méthode preservative, de point de vue médical et surtout du point de vue idéologique, alors quand le représentant le plus réputé de la Faculté de Médecine de Vienne, A. de Haen protesta contre la variolisation „au nom de la loi de Dieu", qui défend d'intervenir aux prescrits divins? Alors, quand toute la Faculté de Vienne sur l'influence eu Haen, la (i Neuhold, J. J. : Fundamentumos oktatás miképpen köllessék a gyermekkel .. i a két közönséges betegség: úgy mint a himlő és a kanyaró előtt, benne és utána bánnyi. Sopron L736. Neuhold était médecin militaire à Komárom. 7 Lissoviny, J. J. : Epitome históriáé variolarum, Viennae 1772. 8 Fuker, Fr. ].: De salubritate et morbis Hungáriáé schediasma, Leipzig 1777, p. 116. ö K. K. Privilegirte Anzeigen, Wien 1773, p. 14—16. — Pressburger Zeitung 1768. (No. du 19 mai).