Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)

KISEBB KÖZLEMÉNYEK — ELŐADÁSOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar állásfoglalása közegészségügyi kérdésekben, különös tekintettel a himlőoltásra (francia nyelven)

LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE NAGYSZOMBAT* ET LES PROBLÈMES DE L'HYGIÈNE PUBLIQUE NOTAMMENT LA VARIOLISATION par NORBERT DUKA ZÓLYOMI L es problèmes de l'hygiène publique n'étaient ni l'objet des leçons spéciales ni même touchés au cours des leçons des professeurs ou mentionnés dans leurs oeuvres qu'ils publiaient pendant leur séjour à Nagyszombat (1770-77). Ce ne fut qu'en 1786 que /. J. Plenck fit paraître ses „Elementa medicináé et chirurgiae forensis" à Vienne où il consacrait quelques chapitres à l'hygiène publique comme on la nommait alors ,,la Police médicale". C'était naturel parce que l'attention des Facultés de Médecine ne fut attirée à l'hygiène publi­que comme objet complexe de l'enseignement qu'après la publication des pre­miers volumes de l'oeuvre pionnier de /. J.Frank,,System einer vollständigen medizinischen Polizey, 1778-1817", resp. en Hongrie, après avoir été publié le „Diskurs über die medizinische Polizei, Pressburg-Leipzig 1786" par Z- T. Huszty, médecin à Pozsony (Bratislava). Il a duré tout de même encore 18 ans jusque là que l'on a commencé à enseigner la police médicale dans la Monarchie Autrichienne et ce fut en 1793 à Pest. La Faculté de Médecine de Prague s'y ajouta quelques années après et la Faculté de Médecine de Vienne seulement au commencement du XIX e siècle. Si nous cherchons les traces de problèmes de l'hygiène publique, nous ne les trouvons que dans des notes éparpillées dans les oeuvres des professeurs parce que tous leurs livres publiés jusqu'en 1777, s'occupient des maladies sur la base d'individus. Jusque-là A. J. Prandt fit paraître sa dissertation sur une question thérapeutique (1768), Plenck en publiait 13 livres (1766-1777), amis malgré le fait qu'il mentionne plusieurs maladies qui se rapportent expressé­ment à l'hygiène publique p.e. les maladies vénériques, de la peau, des yeux, 1 il ne s'occupa pas de problèmes de leur présence en masse (la syphilis, la gale, le trachome), mais seulement de leut anamnèse individuel, de leur diagno­stic et thérapie au point de vue de l'individu. /. /. Winterl ne fit paraître qu'une * En latin Tyrnavia, aujourd'hui Trnava en Tchécoslovaquie. Par la suite le mot entre parenthèses après les noms de lieu hongrois est la denomination slovaque des villes qui se trouvent aujourd'hui au territoire de la Thcécoslovaquie. 1 Argentum vivum — venerea labes 1766. Doctrina de morbis cutaneis 1776. Doctrina de morbis oculorum 1777.

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