Palla Ákos szerk.: Az Országos Orvostörténeti Könyvtár közleményei 42. (Budapest, 1967)

Sournia, J. C.: Pierre Franco et la Chirurgie Française de la Renaissance

giens-barbiers de Lyon, et par un visa du Collège des Chirurgiens de St­Côme à Paris. Cependant cette deuxième édition était moins soignée que la première, des fautes d'impression évidentes ne furent pas corrigées, des citations furent dénaturées au point de devenir incompréhen­sibles, et des négligences dans le plan amenèrent des inversions dans l'exposé et des redites. Ces imperfections firent supposer à Nicaise, historien français qui publia les œuvres de FRANCO il y a 70 ans, que l'auteur n'avait certainement pas revu ses épreuves lui-même, sans doute à cause de la maladie, et il le faisait mourir aux environs de 1562. En fait, des recherches toutes récentes en Suisse ont retrouvé sa trace beaucoup plus tard, et les archives maintenant le suivent jusqu'à sa mort, alors que sa biographie était hier encore assez rudimentaire. Dès le 17 September 1562, FRANCO était de retour à Berne, et nous connaissons le montant des annuités qui lui furent versées tantôt par Berne tantôt par Lausanne jusqu'à 1578 inclusivement, les sommes étant réglées en argent, en grain et en vin. L'examen des comptes permet d'affirmer que jamais Lausanne n'avait versé des émoluments aussi élevés à aucun de ses médecins, ce qui prouve bien en quelle estime on le tenait. Il préparait alord un troisième ouvrage qui ne fut jamais publié. En Mars 1577 notre homme rédigea son testament en faveur de sa femme: si le couple avait eu des enfants ils étaient morts à cette époque, car on n'en fait nulle mention. Le silence se faisant à partir de 1579, FRANCO mourut vraisemblable­ment cette année-là; d'ailleurs par la suite Claudia Borrel est dési­gnée comme veuve. En Décembre 1587, huit ans plus tard, les deux hôpitaux de Lausanne entrèrent en possession des legs que la veuve de FRANCO leur avait faits par testament, elle était donc morte à son tour. De nombreux auteurs se sont amusé à faire un parallèle entre ces deux chirurgiens contemporains, Ambroise Paré et Pierre Franco, qui ne se sont jamais rencontrés. Paré, le plus jeune de dix ans passa une grande partie de sa vie à Paris; praticien à prétentions ency­clopédiques, il écrivit beaucoup, ses œuvres connurent de nombreux tirages et plusieurs rééditions. Chirurgien de la Cour et des champs de bataille, il participa à l'Histoire de France, il appartint à l'entou­2â-

Next

/
Oldalképek
Tartalom