BÁRÁNYNÉ OBERSCHALL MAGDA: A NYÍRBÁTORI STALLUMOK / Bibliotheca Humanitatis Historica - A Magyar Nemzeti Múzeum művelődéstörténeti kiadványai 2. (Budapest, 1937)
III. HISTOIRE DES STALLES
- 35 cette Variante prés, qu'aprés le nom du comte André le mot swm est pris pour une abréviation de comitatum Simig (Somogy). Pour terminer, Weszprémi raconte que les cadavres de la crypte sont mutilés et gisent dans la poussiére et que les visiteurs emportent des reliques. Luiméme a emporté un doigt d'un cadavre qu'il garde jalousement. Le Musée National Hongrois garde une petite partié de la peau de Gabriel Báthory, prince de Transylvanie. C'est aussi un résultat de l'assemblage des reliques du genre décrit par Weszprémi. L'originalité de la relique est attestée par le sous-préfet Petényi, sur un morceau de parchemin. 1 4 Ce qui est important pour nous dans cette description de Weszprémi, c'est la remarque que les bancs sont „disposés en demi-cercle" et „forment une espéce de sanctuaire". Cela ne peut se rapporter qu a la disposition des siéges en forme de L et au coude ainsi formé. II importé aussi que d'aprés son témoignage les siéges étaient intacts dans ce temps la, ce qui revient ä dire que le baldaquin de la seconde stalle était encore ä sa place, car son absence aurait été trop frappante pour pouvoir passer inapergue. Cependant, cette remarque est contredite par le témoignage de Gaspard Beniczky selon lequel les siéges, déja 80 années avant la description de Weszprémi, n'étaient plus intacts. Les noms gravés sur les panneaux, énumérés par Weszprémi prouvent qu'il pouvait y avoir encore á l'époque en question, beaucoup d'autres panneaux représentant des armoires ä porté entr'ouverte, mais qui se sont perdues se trouve dans les biographies de médecins d'Etienne Weszprémi, écrites en 1787. 1 1 Dans la vie du médicin Jean Czeglédi (p. 75), il écrit: „Comme nous venons d'apprendre que le corps de Gabriel Báthory, Prince de Transylvanie, que notre médecin Jean Czeglédi a glorifié á l'occa sión de ses funérailles, est enseveli dans le splendide mausolée de la famille Báthory ä Nyírbátor, nous croyons utile de décrire dans notre ouvrage les monuments qui, bien qu'ayant beaucoup souffert des injures du temps, ont été conservés jusqu'ä nos jours dans ce saint edifice de Nyírbátor, construit jadis avec une telle magnificence." 1 2 Puis l'auteur décrit longuement le monument funéraire d'Etienne Báthory et les autres monuments portant des inscriptions, qui se trouvent dans l'église et il continue (p. 79): „Aux cötés sud et nord de la partié Orientale de l'église, se trouvent deux bancs intacts trés joliment sculptés, dignes d'admiration, qui, disposés en demi-cercle, forment une espéce de sanctuaire. Sur les ornements de ces bancs, faits de chéne et d'autres genres de bois, se voient de nombreuses formes de fleurs, d'oiseaux, d'animaux, de tétes d'anges et d'autres décorations sculptées. Ces bancs, avec les arcs en demi-cercle qui les surmontent, sont faits chacun pour 14 personnes qui peuvent s'y asseoir á l'aise . . . Les dossiers portent différents noms. Sur l'un on lit: S. Thomas de Aquino ; sur 1* autre : VITA CHRISTI; sur le quatriéme : Cecerone Siluestro Papa Abrosidaetor ; sur le sixiéme: Herminale Chanz-male Chledario Musicha ; sur le huitiéme: Dante Vergilio Nerone Ancroie; sur le dixiéme: Terezo Prutone Galba Roma Nerocraldio etc, mais sur la signification de toutes ces inscriptions nous n'en savons pas davantage que les plus ignorants ... Le cinquiéme siége qui est tourné vers le nord a gardé l'inscription suivante incrustée en lettres onciales." 1 3 Suit l'inscription latiné déjá reproduite, ä 1 1 Stephanus Weszprémi, Succinta Medicorum Hungáriáé et Transylvaniae Biographia, Viennae, 1787, IV. p. 75-80. 1 3 Dum itaque Medicum hunc Nostrum Iohannem Czegledium, in Templo Nyir-Bótoriensi, Transiluaniae Principem, Gábrielem Báthorium pro funeris celebritate laudauisse, illiusque cadauer in splendido illustris Báthoridum familiae Mausoleo ibidem excitato reconditum fuisse intelligeremus : iuuabit Monumenta quoque, quae ad nostra haec usque tempóra in eadem N. Báthoriensi aede sacra opere magnifico olim exstructa, permanserunt, licet iniuria temporum maiorem partem protrita sint, in has nostras iam eliam inscribere tabellas. 1 3 In Orientali Templi parte, instar Sacrarii in formám semicirculi exstructa, a meridionali et septemtrionali latere duae imprimis sedes stupendo sculptorum opere plusquam phrygionico, ex dice aliisque lignorum generibus, effabricatae prostant illaesae, quibus varia Horum, auium et animalium genera, Cherubinorum capita, et id genus alia incisa conspiciuntur ornamenta, cum circulis superne inpendentibus singulae excipiendis commode XIV. hominibus destinatae. — Variis praeterea nonnullarum sellarum tabulae signatae sunt nominibus. Una habet : S. Thomas de Aquino, altera : VITA CHRISTI, quarta sella sic : Cecerone Siluestro Papa Abrosidaetor. In sella sexta leguntur : Herminale Chanz-male Chledario Musicha. In octaua : Dante Vergilio Nerone Ancroie. In decima : Terezo Prutone Galba Roma Nerocraldio etc. quorum pleraque quid sibi velint, iuxta cum ignarissimis scimus. — Sella quinta, quae seplemtriones spectat, hanc conseruauit Inscriptionem, litteris uncialibus opere tesselato expressam :... 1 4 „Particula cutis Gabrielis Batory Principis Transylvaniae e fida collectione Michaelis Institoris Mosoczy Ministri Posoniensis ad Institutum Raritatum Nationale par D. Paulum Scultety Advocatum Posoniensem collata. Posoni 24 Oct. 1810. Petényi ord Comes I. Cottus Posonien."