BÁRÁNYNÉ OBERSCHALL MAGDA: A NYÍRBÁTORI STALLUMOK / Bibliotheca Humanitatis Historica - A Magyar Nemzeti Múzeum művelődéstörténeti kiadványai 2. (Budapest, 1937)

I. DESCRIPTION DES STALLES

- 29 ­2) ce panneau représente l'intérieur d'une armoire entr'ouverte aux portes ä claire-voie ä deux battants (t. XII, 2). Sur le rayon supérieur on voit un livre surmonté d'une grenade. Le dos du livre porté l'inscription F. MAIONE. Au-des­sous, sur trois livres superposés se trouve un encensoir, complété sans raison plus tard en aiguiére, mais dont le couvercle et les cordes révélent fort bien la destination originale. Der­riére l'encensior, on remarque un vase rond á pied, bénitier avec le goupillon. Les dos des trois livres portent les mots : ARIO CHAN TUL. 2 L'incrustation est faite de bois multicolore ; un vert pále se trouve aussi parmi les couleurs. Le panneau est restauré maladroitement prés du col de l'encensoir et au bas des livres. 3) Panneau sculpté, ayant été originalement sous les siéges. 4) Incrustation claire sur fond sombre, au dessin gaufré (t. VIII, 2). Au milieu un grand „candélabre" occupant toute la hauteur du pan­neau, une flamme perpétuelle brülant dans sa coupe. Composition symétrique, semblable ä celle de tous les panneaux ä motif central. En bas, deux centaures prennent le galop en deux directions opposées, en tenant dans leurs mains levées la queue des dragons, qu'on voit au-dessus d'eux, attachés au füt du candélabre par des anneaux. Les dragons tendent leur long cou vers la fleur du rinceau, montant devant les centaures. Comes d'abondance, chargées de fruits sortent du milieu du candélabre. Leur courbe est répétée un peu plus haut par celles des deux glands ä feuilles de chéne, et ainsi la flamme perpetuelle se trouve entourée d'un double cadre. 5) Incrustation claire sur fond sombre (t. VIII, 1). Deux Amours debout, dont I'hauteur dépasse le milieu du panneau, avec des ban­deroles ondoyantes, attachées ä leurs hanches. rum Hungáriáé et Transyluaniae Biographia, Viennae, 1787, pages 75—80) y voit tout simplement l'abréviation de Simigiensis, c'est-ä-dire du comitat Somogy. Celte ex­plication est adaptée par Ladislas Éber (Georges Ráth, Az Iparművészet Könyve, Budapest 1905, II, 433). Mais pourquoi se servirait-on de cette abréviation insolite du nom du comitat de Somogy, qui sur plusieurs tombeaux des membres de la famille Báthory, se trouvant dans la mérne église, est écrit en toutes lettres et correctement ? La solution juste est fournie par Béla Leífler (L'église pro­testante de Nyírbátor, Archaeologiai Értesítő 1915, page 262) qui considére les lettres SWM comme une abréviation de suorum, ou, comme elles ne sont pas surmontées du signe de l'abréviation, les lit tout simplement suum. 2 Arioste ? — Tullius ? lis soutiennent un candélabre, au socle haut et profilé, qui se termine en haut par l'écu ä 1' ordre du Dragon des Báthory, entouré du corps du dragon. Des deux cötés, le cadre est formé par des rinceaux d'acanthe, au dessin delicat, poussant des rosaces et des glands. 6) Panneau représentant l'intérieure d'une armoire aux portes ä claire-voie (t. XI, 2). Derriére ses grilles á moitié entr' ouvertes, on voit sur le rayon supérieur, un grand fruit semblable ä une grenade, posé sur deux livres, qui portent sur leur dos l'inscription DANTE VERGILIO. Au rayon inférieur, une croix d'autel, ornée de pier­reries, se dresse également sur deux livres ; on voit au fond les tablettes du canons : deux pages blanches avec une écriture illisible. Les deux livres servant de base, portent l'inscription NE ANG(C)ROIA. 7) Incrustation claire sur fond sombre (t. IX, 2). Sur une espéce de véhicule (qu'on ne distingue pas bien parce que fortement restauré), piacé au milieu et tiré par deux chevaux, sur une estrade élevée se dresse Chronos, figure ailée, ä la barbe blanche, vétue d'une robe lon­gue, s'appuyant sur ses béquilles, un sablier sur le dos. Deux pufft surgissent de l'estrade tenant des comes d'abondance tordues, pleines de fruits. Des rinceaux spirals et des campanules sortent des deux cötés de l'estrade, remplissant symétriquement l'espace. Aux harnais des che­vaux il y a de gros grelots, dont plusieurs se sont détachés et trainent devant eux. Le véhicule a été trés fortement restauré. 8) Incrustation claire sur fond sombre (t. IX, 1). Au milieu, un motif de „candélabre" re­posant sur un large socle á pattes de lion. De la partié inférieure du candélabre, deux petits dragons s'allongent; au-dessus d'eux s'élancent deux comes d'abondances chargées de fruits. Une cruche ovale au long goulot, et une téte de bélier sont suspendues au moyen d'une ban­derole sur un des rinceau d'acanthe. Plus haut deux satyres sont attachés par leurs bras au candélabre. Au-dessus d'eux, la queue de deux dragons s'enroule autour du füt, leurs pattes tendues en avant, tiennent des tétes de Méduse attachées sur des banderoles. Tout en haut une coupe contenant des fruits; au dessous deux dragons s'élancent, la queue en noeud, tenant par les pattes, des gerbes, oü Ton distingue quel­ques pommes au milieu de feuilles. 9) Intérieur d'une armoire aux portes á claire voie á deux battants (t. XI, 1). Derriére la porte

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