Passuth Krisztina – Szücs György – Gosztonyi Ferenc szerk.: Hungarian Fauves from Paris to Nagybánya 1904–1914 (A Magyar Nemzeti Galéria kiadványai 2006/1)

AT HOME AND ABROAD - SOPHIE BARTHÉLÉMY: Pan! Dans l'oeil...The Paris Salons' Reception of the Hungarian Fauves in the Mirror of Contemporary French Critiques, 1904-1914

Catalogues of Béla Czóbel's exhibitions in Paris 1926 and 1930 Catalogue of Les Fauves 1904 à 1908 Galerie Bing, 1927 Bruxelles, il sont classés tout naturellement dans la section étrangère; on souhaiterait leur conserver ce titre à Paris. Non plus Indépendants, mais seulement Incohérents, en révolte contre l'âme latine, leurs défor­mations, qui veulent nous apparaître comme un élément indispensable du décor, laissent une surprise d'involontaires caricatures." 15 There were, however, a few critics, who had more favourable opinions of the Hungarian painter. One of them was Boisard of Le Monde Illustré, who apparently did not share Frappa's view, even if he, too, was slightly taken aback by Czóbel's compositions: "Bien dans la note indépendante, lui aussi, le monsieur Bela Czobel (comme on dit à Budapest), autre artiste hongrois qui expose, avec des spécifications non sans saveur, un Portrait de moi-même, un Intérieur gris, avec fille, et surtout certain Paysage décoratif, d'une inexprimable bizarrerie, mais qui a du moins le mérite de nous faire envisager la nature sous un aspect inaccoutumé." 46 In the same year, Thiébault-Sisson declared a more restrained opinion of him: "Contentons-nous de nommer le Hongrois Czobel, qui a du tempérament." 47 Despite the promising start, the numerous Parisian exhibitions and the critics' considerable attention, Béla Czóbel remained largely unknown to the public for quite some time; he was rediscovered in France only in the 1950s, when Zak Gallery of Paris organized several retrospective exhibitions for him. "Tout dernièrement, j'ai eu l'agréable surprise, à la galerie Zak, de converser avec un peintre qui, indubitablement, avait été en 1905 un Fauve authentique [...]: Czobel, qui avait alors vingt ans. Il est toujours plein de vigueur et de talent, mais il a, depuis, fréquenté bien des écoles; il a été cubiste entre beaucoup d'autres transformations, mais ses toiles fauves ont disparu. Dunoyer de Segonzac dit, dans la préface du dernier catalogue de l'exposition Czobel: 'Voilà un grand peintre qui, tout jeune, a connu à Paris des oébuts éclatants. Je me rappelle, en 1910, une salle du salon d'au­tomne où les oeuvres de Czobel côtoyaient celles de ses grands aînés Matisse et Rouault sans souffrir le moins du monde de leur voisi­nage'". 48 Another close friend of Czóbel, Braque, recalled the begin­ning of his career as follows: "Depuis 1906 où nous voisinions sur la cimaise des Indépendants dans la salle Fauve vous avez fait votre chemin qui ne fut pas toujours le plus facile." 49 At that time, the French press was united in the view that Czobel was one of the best painters coming out of École de Paris. "C'est l'un des meilleurs 'ex-Fauves' encore vivants et peut-être le meilleur," Jean Bouret declared in 1957 on the pages of Le Franc-Tireur. On seeing Czóbel's painting entitled Deux Peintres (Cat. No. 108) in Gallery Bing in 1927, Louis Vauxcelles, too, withdrew the malicious comments he had made twenty years earlier: "En avril 1927, la Galerie Bing, groupant à sa cimaise les principaux artistes du début, leur adjoint avec raison Czobel, qu'il serait inique d'omettre; il fut l'un des lutteurs demeurés dans la pénombre, et l'on est en droit de le déplorer car, malgré la surcharge con­fuse qui encombre ses oeuvres et leur nuit, il y avait en cet artiste tché­coslovaque de l'École de Paris un lyrisme tumultueux mais pathétique." so The French Reception of the Other Members of Nyolcak: Czigány, Berény and Márffy in the Salons Although Czóbel was the only Hungarian painter "to earn a praise" in the French press, his compatriots with whom he later founded the first Hungarian avant-garde art group Nyolcak also attracted critical reviews from the visitors of the Parisian Salons. Following his training in Budapest, Munich and Nagybánya, Dezső Czigány also received a grant to study in Paris in 1904. After the war he went back to Paris and stayed there until 1930, when he returned home for good. His contribution to the 1906 Salon des Indépendants, where the main attraction was Matisse's famous Bonheur de vivre, drew a sar­castic comment from A. Boisard, the critic of Monde Illustré: "Un coup d'oeil, je vous prie, aux types de femmes dont s'inspire M. Désiré Czi­gány: Cocotte. Bien qu'il les désigne toutes de façon uniforme, car VOICI comment il les inscrit au catalogue; 1197: Cocotte; Cocotte; 1198;

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