A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 3. szám. (MNG Budapest, 1980)

Schongauer, B. 69, la Vierge en pleurs la tête du Christ Saint Jean­l'Évangéliste Schongauer, B. 62, la tête du saint le bras droit du saint Schongauer, B. 6, le roi agenouillé le drapeau Dürer, B. 76, le nu le bras droit du nu Dürer, L'Apocalypse, les mains - Maître MZ, L. 5 - le geste de la com­pagne de Salome (Il faut tenir compte aussi de l'in­fluence de V. Stoss !) - Maître MS, - la tête du Christ dans La Déposition de Croix (Varsovie) - Maître MS - Tête et taille du saint dans le Portement de croix - Maître MZ, L. 10 — la tête du saint - Maître MS - le bras droit de la Vierge dans la Visitation - Maître MS - le vieux roi dans le ta­bleau de Lille - Maître MZ - la figure de Salomon (L. 1) - Maître MS - le drapeau dans le Calvaire (peut-être aussi influence de Mantegna ?) - Maître MZ, L. 20 - le nu - Maître MZ, la même gravure: le bras droit du nu - Maître MS - le bras droit de sainte Elisabeth dans La Visitation Maître MS - les mains dans la Dépo­sition de Croix (Varsovie) Maître MZ, L. 5 - le bras droit du bourreau Veit Stoss, Le retable de Cracovie: Jésus apparaît à Madeleine, voue flottant Deux Marie au Calvaire Rogier van der Weyden. La Déploration (Offices, Florence) le mont Maître MZ, L. 7 — le voile de sainte Barbe Maître MS - le voUe de la Vierge dans La Visitation, Maître MZ, L. 5 - Salome et sa com­pagne Saint Jean l'Évan­géliste Joseph d'Arimathie Maître MS - le mont se dessinant derrière la croix dans La Déposition de croix de Varsovie Maître MS-sainte Elisabeth de La Vi­sitation, Maître MZ L. 9 - le bourreau. 60 Le Maître MZ avait utilisé, déjà en 1500, les gravures B. 282 et B. 378 de Marcantonio Raimondi dans le dessin de certains détails du Bal et des Tournois : un peu plus tard, ü s'était inspiré de la feuille B. 398 du maître italien en des­sinant le visage de la figure de sa Vanitas (L. 20) ; il conais­sait l'Enlèvement des Sabines, le Combat d'hommes nus, gravures et dessins de Pollaiuolo, les feuilles de jeunesse de Nicoletto et les gravures de Mantegna. C'est probablement la même année, en 1500 que le Maître MS avait fait appel, lui aussi, à la gravure B. 314 de Marc­antonio Raimondi pour l'utiliser dans la Déposition de Croix de Varsovie et, en 1506, au visage de la figure dans la feuille B. 109, pour peindre saint Jean du Mont des Oliviers (Esz­tergom) ; lui aussi connaissait l'art de Pollaiuolo, notamment son dessin La Comparution d'un prisonnier devant le juge (aujourd'hui au British Museum à Londres) ou la composition de celui-ci où il avait trouvé le modèle du soldat flagellateur dans le Portement de Croix (Esztergom) ; il avait mis à son profit les premières gravures de Nicoletto et de Mantegna. Je parlerai en détail de tous ces emprunts quand j'analyserai la série de panneaux de la Passion (Esztergom). Ces cas et Dürer mis à part, nous n'avons aucune trace de l'influence des gra­vures de Marcantonio Raimondi avant 1510 dans l'art du Nord (Cf. avec l'-excellent résumé d'A. Oberheide : Der Ein­fluss Marcantonio Raimondis auf die nordische Kunst des 16. Jahrhunderts. Hambourg, 1933.) 61 C'est A. Shestack qui avait attiré le premier l'attention sur quelques-unes des figures empruntées aux gravures de Dürer (voir son Catalogue publié en 1967 que nous avons déjà cité). 6 2 Plusieurs détaüs avaient été empruntés à Dürer : Sainte Marguerite, L. 10 : l'arbre au fond à gauche (Dürer : Saint Jérôme, gravure sur bois, B. 61) ; Sainte Ursule, L. 11 : grand arbre à droite (Dürer : La Vierge à la sauterelle, gravure sur cuivre, B. 44) ; Sainte Catherine d'Alexandrie, L. 8 : une variante du « Weiherhaus » de Dürer (Dürer : Madone au guenon, gravure sur cuivre, B. 42). 6 3 Paysage de la même composition chez Geertgen : La Déplo­ration, La Déposition de Croix, Julien l'apostat fait brûler les os de saint Jean (Vienne), la Résurrection de Lazare (Louvre, Paris) et surtout dans le panneau du Martyre de sainte Lucie (Amsterdam) par le Maître de la Déposition de Croix de Figdor. Le Maître MZ doit encore d'autres motifs à Geertgen et à ses disciples. Le personnage coiffé d'un bonnet, vu de dos, et la figure qui l'embrasse en face du spectateur dans la gravure L. 16 (Couple s'embrassant dans un intérieur) se montrent dans la même position sur le côté gauche du panneau déjà men­tionné du Maître de la Déposition de croix de la collection Figdor (Master of the Figdor Deposition). Cette figure tournant le dos est d'ailleurs un des types caractéristiques de l'école d'Ouwater-Geertgen (Ouwater : La Résurrection de Lazare, Berlin). Un autre type dè figure dans l'art du Maître MZ nous paraît avoir été inspiré également de Geertgen. C'est la sainte agenouillée dans le Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie, gravure L. 9. Cette figure à la taüle svelte, vêtu d'une jupe ample, apparaît comme Véronique et aussi comme Marie­Madeleine (Voir /. Q. van Regieren Altena : Oud Holland LXXIV. 1959, pp. 169 et suivantes) à l'arrière-plan d'un petit tableau de Geertgen, Le Calvaire avec saint Dominique (Nat. Gall, of Scotland, Edimbourg) et elle ressemble aussi à la soeur de Lazare agenouillée dans le tableau de Paris que nous avons déjà mentionné. 64 Le Couple s'embrassant dans un intérieur (L. 16) avait em­prunté certains motifs aux intérieurs des Annunciations de Rogier ; L'Idolâtrie de Salomon (L. 1) avait utüisé les in­térieurs de quelques gravures hollandaises antérieures ; Le Bal (L. 17) de son côté semble être inspiré d'Israhel van Mecke­nem (La Danse de Salome, L. 367). Cette gravure dut avoû un modèle plus direct aussi que nous ne connaissons pas encore. 6 5 Après les gravures antérieures dont Sainte Marguerite, Sainte Ursule, Sainte Catherine d'Alexandrie ainsi que la Décollation de saint Jean-Baptiste, la « Duck-dich », L'Émulation des fils du roi, Saint Georges, deux gravures appartenant à un groupe postérieur, La Vanitas et le Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie montrent que le paysage a presque perdu son caractère de coulisse et fait partie intégrante de la compo­sition. Sous ce rapport, le Couple d'Amoureux et le Martyre de sainte Barbe tiennent une place intermédiaire entre les deux groupes. 6 6 La composition dans le plan apparaît le plus manifestement dans une des gravures les plus récentes et présentant le pay­sage le plus vaste dans le Martyre de sainte Catherine d'Ale­xandrie. Entre les figures disposées au premier plan et le groupe du milieu et à côté de ce dernier, les proportions des éléments du paysage sont tout à fait arbitraires. Pourtant, c'est cette gravure que nous pouvons considérer, à côté de sa

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