Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. – Doroghyné Fehér Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 2. szám. (MNG Budapest, 1974)

Des compositions intéressantes de jeunes artistes contemporains se rencontrent également parmi ces médailles. Telles sont les œuvres de Gyida Kiss Kovács : Hemingtvay et Viaduc (Fig. 47). En 1969, la collection s'est enrichie de 15 médailles. Nous avons acheté à la veuve d'István Csillag une plaquette de bronze, l'Usurier, exécutée par le maître en 1911 dans un style sommaire et particulièrement vif que nous ne lui avions pas connu ; nous avons acheté deux médailles à József Reményi : le Rêve, de 1913 et Károly Lyka, de 1955. Les jeunes artistes graveurs aussi se distinguent par la qualité de leurs médailles entrées dans notre collection : Tamás Asszonyi : Printemps sur les eaux (1967), Manifeste communiste (1968); Róbert Csíkszentmihályi: Forêt (1966) et Médaille commemorative de Gyula Czimra (1967). En 1970, 80 œuvres sont entrées dans notre collection. Cet enrichissement exceptionnel s'explique du fait que la Fondation pour l'Encouragement des Beaux-Arts nous a cédé — contre inscription à son compte — un grand nombre d'œuvres de jeunes artistes. Parmi elles, les plus remarquables sont les quatre médailles de Tamás Asszonyi (Fig. 48), la belle Vérone (1968) de Robert Csíkszentmihályi (Fig. 49), deux médailles de bronze d'Antal Czinder, le Babel, la Ville morte, la Cathédrale et le Symbole de Gyula Kiss Kovács. Cette année, nous avons pris possession du legs très précieux de Ferenc Wilde, ami intime de Béni Ferenczy. La collection comprend 50 médailles de Ferenczy représentant toute l'évolution de l'artiste à partir de ses débuts jusqu'à la période des chefs-d'œuvre des années 1940. Ainsi, le legs de Wilde venant s'ajouter à notre belle collection des médailles de Ferenczy est devenu un des plus précieux trésors de la Galerie Nationale Hongroise (Fig. 50). Voilà quelques médailles très intéressantes parmi les nouvelles acquisitions : Nu féminin aux oiseaux (1907), Lutteurs (1912), la monnaie de 10 couronnes de la République des Conseils (1919), l'effigie de Mme Richard Wilde (1929), Titien (1937), le revers du Titien (1937), le Tintoret (1938), Autoportrait (1939), Pro Arte (1946). Service de restauration Les restaurateurs de statues, de tableaux et d'œuvres graphiques ont restauré, au cours de l'année 1966, 538 peintures 61 sculptures 30 œuvres graphiques. 1250 peintures 1510 sculptures 213 médailles 2523 œuvres graphiques 6125 œuvres restaurées ou rafraîchies. Ils ont procédé à la conservation de Parmi les œuvres restaurées cette année, les plus importantes sont L'Alouette de Pál Szinyei Merse, Chemin poussiéreux de Mihály Munkácsy, Orage dans la Plaine de Mihály Munkácsy, Dobozi de Viktor Madarász et Dante recontre Béatrice de Lajos Gulácsy. En 1967 restauration de conservation de 340 peintures 88 sculptures 35 œuvres graphiques 3600 peintures 1800 sculptures 1733 œuvres graphiques total 7596 œuvres. Parmi les toiles restaurées, il convient de mentionner Milton, tête d'étude de Mihály Munkácsy, Confrontation avec la dépouille de la victime de Jenő Gyárfás, L'cpée de Dieu de Béla Iványi Grünwald, Couple de paysans de Gyula Rudnay et Vagabond assis sur le banc de László Mednyánszky. En 1968 restauration de 361 peintures 88 sculptures 46 œuvres graphiques conservation ou rafraîchissement de 3050 peintures 4800 sculptures 1920 œuvres graphiques total 10 265 œuvres restaurées, conservées ou rafraîchies. Parmi les toiles restaurées, les plus importantes sont : Mon père et ma mère de József Rippl-Rónai, Jardiniers de Károly Ferenczy, Noémi de Károly Ferenczy, Le Sermon sur la Montagne de Károly Ferenczy et Nature morte de Lajos Tihanyi. En 1969 restauration de 342 peintures 65 sculptures 86 œuvres graphiques conservation ou rafraîchissement de 2330 peintures 2000 œuvres graphiques 3000 sculptures au total total 7823 œuvres restaurées, conservées ou rafraîchies.