Pogány Ö. Gábor - Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 1. szám. (MNG Budapest, 1970)

NOTES 1 Oeuvres complètes de Károly Kisfaludy. T. X. (Par les soins de Ferenoz Toldy). Buda, 1831. (Par la suite : Biographie de K. K. par Toldy) 2 József Bánóczi: Károly Kisfaludy et ses œuvres. I —II. Budapest, 1882­83. (Par la suite : Monographie de K. K.) 3 Gyula Viszola : Le legs de Károly Kisfalud}". Annuaire de la Société Littéraire Kisfaludy. 1903-4. p. 93. 4 Bánóczi : Monographie de K. K. 11. p. 54. 5 Exposition rétrospective du peintre Béla Horthy et du sculpteur István Szentgyörgyi. Peintures de Károly Kisfaludy (1788-1830). Organisée par Lajos Ernst et Béla Lázár. Budapest, janvier 1921. Catalogue XL1Y. • Sz., Edit Lajta : Sur l'activité de peintre de Károly Kisfaludy. Annuaire de la Communauté des historiens hongrois de l'art. 1951. p. 114 et sui­vantes. L'auteur réunit et analyse les données connues par les travaux des historiens de la littérature hongroise et conclut à la nécessité de pour­suivre les recherches. ' En route pour lest . Fragment de la relation d'un voyage à l'est de Ferencz Kazinczy, écrite en 1828. Hommage! à Kazinczy. La Municipalité de Budapest, 1929, p. 14. 8 István Genthon, : Les monuments d'art de la Hongrie. I. La Transdanubie. Budapest, 1959. P. 432. 9 Communication que nous devons à Mlle Marietta Szentkirályi. D'après les souvenirs des habitants, on a pu voir sur le mur, après l'enlèvement de la tapisserie, des poèmes et des figures plus nombreuses que sur la photo en notre possession, mais, toujours selon eux, une partie de la peinture murale a été détruite au cours de l'enlèvement d'une porte. Au début des années 1800, le château, avant d'appartenir à la famille Szentkirályi, était dans la possession de la famille Rosty qui fit toujours un accueil chaleureux aux Kisfaludy, grâce à Bóza Szegedy. (Cf. Kálmán Darnay : Les amours des gardes.) Sándor Kisfaludy, frère de Károly, y avait fréquenté aussi et ce fait pourrait expliquer qu'un article de journal lui attribua les peintures murales. Pourtant, la paternité de Károly Kisfaludy est certaine. — Sur la photo de la peinture murale seul les trois chiffres « 1 8 0 » sont encore lisibles, le dernier s'est effacé. Selon les témoins, le chiffre 9 était encore visible lors de la démolition. Cette année, Sándor et Károly venaient à Hosszúfalu, mais Sándor n'y passait qu'une seule soirée, tandis que Károly y séjournait plusieurs mois, à deux reprises. Sándor Kisfaludy s'adonnait également à la peinture et en connaissant l'unique tableau que nous possédons de lui, œuvre primitive représentant un château romantique, on pourrait le prendre pour l'auteur de nos peintures murales. Mais les rapports précis qu'il avait envoyés à sa femme daus l'année de la levée en masse de la noblesse hongroise, la tenant au courant de tous les événements de sa vie, ne font aucune mention de ces peintures. i" Otto Rommel: Die Alt-Wiener Volkskomödie, Ihre Geschichte vom Barocker Welt-Theater bis zum Tode Nestroy. Wien, 1952. p. 369. n Nous ne possédons plus le portrait qu'il a fait de Ferdinand Philippsberg, ni celui de l'évêque de Veszprém, mentionné dans une de ses lettres. Probablement il s'agit de György Kurbélyi, évoque de Veszprém de 1809 à 1821. Quant à la famille habitant près de Vienne et chez qui il s'était présenté en 1815 pour peindre les membres de la famille, nous ignorons tout jusqu'au nom même. Pendant les heures troubles de la deuxième guerre mondiale, a disparu le portrait de Madame Pál Ballus peint en 1816. Il avait été pourtant exposé encore en 1921 par Ernst. (Communi­cation écrite adressée à l'auteur par M. Zsigmond Ballus). Pour sa descrip­tion voir la monographie de Bánóczi. 12 Rensignements biographiques sur Kisfaludy que nous devons à Antal Hunkár. Département des manuscrits dans la Bibliothèque de l'Académie Hongroise des Sciences. Correspondances, 4. r. no 124. 13 István Felt inger : Biographie de Károly Kisfaludy. Département des ma­nuscrits dans la Bibliothèque de l'Académie Hongroise des Sciences. M. Irod. (Littérature Hongroise), H.u.i. 2. 3. 8. sz. i' 1 Renseignements de madame Henrik Darilek, Budapest, IV. Báthory u. 24. î* Le fond est constitué par un feuillage en forme de tente. La composition faite avec des motifs sans doute empruntés est une œuvre réussie. Le coloris qui harmonise avec le vert un beau «couleur chair», est d'un effet agréable. Les petites dimensions de la tabatière estompent un peu les défauts de la composition : par suite de la perspective à peine indiquée, Vénus agenouillée semble s'appuyer sur sa cheville pendanl qu'elle est occupée de son autre pied. Son corps est aussi mal dessiné. J" La composition appelée á tort La mort de Virginie est la représentation de la scène historique Le jeune Horace tue sa soeur. Elle évoque le moment où Horace, seul survivant parmi ses frères, revient victorieux de la lutte et tue, devant les soldats, sa sœur pleurant son fiancé, l'un des Curiaces (Tite-Live : Ab urbe condita, Liber I. caput 26). La scène de la mort de Virginie se passe dans un autre décor et présente, en plus du père poignardant sa fille, la nourrice de celle-ci aussi. i? Biermann : Deutsches Barock und Eokoko. Leipzig t. II, p. 399. JN° 672. u II y a lieu de mentionner que certains auteurs parlant de Kisfaludy soutiennent qu'il aurait fait son apprentissage chez son logeur viennois, Martin Scharnier, graveur réputé à l'époque. Cette assertion fut déjà réfutée par madame Sz. Edit Lajta. On trouve Martin Schärmer plusieurs fois parmi les illustrateurs de la revue Aurora, mais il y figure toujours comme dessinateur. L'histoire de l'art ne mentionne pas son activité de graveur. Cependant, ce fut lui qui, à la demande de Kisfaludy, confiait à des graveurs viennois, surtout à Fr. Loos, les dessins lui envoyés de l'est. 19 Dénes Pataky : Histoire de la gravure sur cuivre en Hongrie. Budapest, 1951, p. 156. Pataky, eu parlant des gravures de Kisfaludy, ne mentionne pas La compagnie de gueux. 20 Bánóczi, ayant constaté que Kisfaludy avait appris la technique de la gravure pour gagner plus facilement sa vie, dit avec l'emphase si carac­téristique de l'époque, qu'il n'avait des gravures que d'après ses propres œuvres, ne recourant jamais à celles d'autrui, car « copier l'œuvre d'un étranger était inconciliable avec sa nature fière, hautaine ; s'il se mettait à reproduire, il préférait ses propres œuvres à celles de n'importe qui. » Plus tard, dans un article moins journalistique, Bánóczi a changé d'avis sans faire la moindre allusion à sa première thèse romantique et dépour­vue de tout fondement. (Hommage de la ville de Győr à Károly Kisfaludy. Feuille commemorative à l'occasion de l'inauguration de la statue de Kisfaludy. Győr, le 2 octobre 1892. Rédacteur : Antal Ruschek.) 21 Ignác Nagy : Les mystères de Hongrie. Cahier VI. Pest, 1844. Après la page 64. 22 Toldy : Biographie de K. K. p. 243. 23 Propriété de M. Árpád Tahi, Budapest, V. 26/b rue Damjanich. 21 Toldy : Biographie de K. K. p. 290. 25 Gyula Viszota : op. cit. V. note 3. 25 Ábel Czigler : László János Pyrker de Felső-Eőr. Budapest, 1937, p. 85. 27 Correspondance de Ferenc Kazinczy, T. XXI. publiée par János Váczy. Budapest, 1911. N° 5245. 28 Oeuvres complètes de Károly Kisfaludy 7 . Réd. par Ferencz Toldy. Sixième édition. Budapest, 1872. p. 19. 29 Robert FÀgenberger : Die Gemäldegalerie der Akademie der Bildenden Künste in Wien. I —II. Wien —Leipzig, 1927. 30 Mme Margareti Poch-Kalous a bien voulu attirer mon attention sur ce fait. Je la remercie chaleureusement de son obligeance. 31 G. v. Liilzow : Geschichte der kais. königl. Akademie der bildenden Künste. Wien, 1877. 32 Note 27 de l'ouvrage cité. Tome X. Budapest, 1900. Lettre de Kazinczy à György Károly Runvy, le 15 novembre 1812. JVs 2342. 33 Gyula Viszota : op. cit V". note 3. 34 Lettre adressée à l'auteur. 35 V. l'ouvrage mentionné dans la note 26. 38 Ludwig Hevesi: Oesterreichische Kunst in neunzehnten Jahrhundert. Leipzig. 1903, p. 27. 37 Spitze d. Vezuv. Inv. Ns 390. 38 Dans la lettre que nous avons citée, Kazinczy écrit : J'ai prêté à Kisfaludy deux gravures sur cuivre, l'une est le Calme de Vernet. 39 Les monuments du comitat Pest (Topographie des monuments de Hongrie. Tome V. Budapest, 1958. 1'. 190). 40 Goethe : Faust. Traduit par Zoltán Jékely et Győző Csorba. Budapest, 1959. P. 148. 41 Voir la postface de l'ouvrage cité dans la note 40. 12 Toldy : Biographie de K. K. 43 Franz Neubert : Vom Doctor Faustus zu Goethes Faust. Leipzig, 1932. L'auteur fait connaître à la page 241 les illustrations du Faust de Goethe : « Dieses Gedicht hat man so oft darzustellen gesucht, ich halte dafür, dass es wenig für die bildende Kunst geeignet ist, weil es zu poetisch ist. Retzsch hat mehr als das wirklich Darzustellende ergriffen ». 14 L'ouvrage cité dans la note 39 publie sa reproduction à la page 194. 45 Correspondance de Ferenc Kazinczy. Tome XV III. Budapest, 1908. Ne4243. Kazinczy à József Szentgyörgyi. Széphalom, le 11 octobre 1823. « Notre cher Igaz s'est remis à rédiger son Almanach. Hier, j'ai reçu deux illustrations ornant, le nouveau numéro. Le Saint Jean par Domini­chino est merveilleux. U est impossible d'imaginer quelque chose de plus beau, mais la Madeleine de Füger a déçu mon attente. C'est tout au plus si elle nous distrait parce que la gravure présente eu perspective aussi le derrière de la belle fille lassée de se repentir. A mon avis, notre Igaz aurait pu nous offrir quelque chose de mieux. Et que dirais-tu en voyant que la belle fille couchée, montrant ses belles fesses, tourne les talons l'un contre l'autre? Dans 16 jours j'aurai mes soixante-cinq ans, mais les choses de ce genre ne cessent pas de me sauter aux yeux. Mais laissons­les à Madeleine ; elles ne sont pas pour nous. » 16 L'étude que j'ai consacrée à la carrière artistique de Kisfaludy, notam­ment à son activité d'illustrateur et de rédacteur d'images dans la revue littéraire Aurora sera publiée dans la revue Művészettörténet; les données biographiques que j'ai réussi à ressembler pour compléter les biographies déjà existantes, paraîtront par les soins du Musée littéraire Petőfi. Je saisis l'occasion de présenter mes remerciements les plus sincères à Madame Anna Zádor et à Messieurs Endre Csatkai, István Genthon, Andor Pigler, Gábor Ö. Pogány, Pál Voit pour l'aide très précieuse qu'ils ont bien voulu m'apporter dans la préparation de mon étude.

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