Korner Éva - Gellért Andor szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 5. szám (Budapest, 1965)

tard. Il travaillait sans relâche et se présenta encore à des expositions collectives au Musée Ernst en 1931 et en 1933, fait qui témoigne bien de sa fécondité. Le Dunántúl (Transdanubie), la «douce Pannonie» ne cessait pas de l'inspirer, que ce soit le charmant et romanti­que petit village de Bögöte, où il aimait à passer ses vacan­ces, ou le panorama sans pareil du lac Balaton. Los pivoines rouges et le rucher du parc de Bögöte étaient inondés des rayons du soleil traversant le feuillage des arbres. A la fin des années trente il créa toute une série de paysages en­soleillés du Balaton: «Paysage de S/.igliget» (1939), «Vue sur le Balaton» (1936), «Vignoble» au bord du lac Balaton» (1930, Fig. 71.) etc. Sa plus grande exposition rétrospective fut présentée au mois d'avril 1939, dans les salles du «Müterem» (L'Atelier) où figuraient une centaine de ses œuvres: huiles, gouaches, pastels. Cette exposition eut un grand écho dans la presse, et les journaux contemporains en firent des critiques élogieuses: «Nourri de civilisation française, Gaiger. . . manie avec une élégance merveilleuse toutes les nuances des couleurs pâles, dans ses nus, il peint avec une délicatesse vaporeuse la matérialité des formes tendres du corps féminin. Chacun des coups de pinceau de ses natures mortes aux fleurs, harmonieusement accordées . . . est animé d'un lyrisme chaud et viril. Outre ses con­naissances techniques, ce sont son individualité bien équilibrée, sa modestie, son caractère méditatif, ses efforts, son aspiration à se développer. . . qui décident do sa vraie valeur» (Mária Dutka). Il a fait aussi quelques autoportraits, en pied, le repré­sentant au travail, parmi ses modèles, clans une glace, la 70. Miklós Jobbágyi Gaiger (1892-1959): Poulains parqués. 1914. Jobbágyi Gaiger Miklós (1892-1959): Csikók a karámban. 1914.

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