dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

19. Rencontre des cavaliers (dessin à la plume, 291 mm X 226, signé: Szinyei, après 1870). Six cavaliers hongrois de l'époque de la conquête du pays, se rencontrent devant des tentes pointues, au pied de peupliors. Trois cavaliers s'approchent au grand galop, le quatrième à cheval et les deux autres à pied (?) à côté de leurs montures, tournant le dos, attendent leur retour. Au fond des eaux ( ?) derrière lesquelles se profilent des montagnes. Au verso, sept chevaux vus de côté, quatre montés et quatre autres en train de sauter au-dessus d'une haie. C'est également un dessin à la plume. (Reproduction dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art. 1953. p. 360) Inventaire: 1933—2456 20. Faust couvrant de baisers le corps de son fils (334 mm X 263) dessin à la plume et au crayon, au lavis, signé: Szinyei, 1860. Faust se penche sur le corps de son fils étendu sur un tertre, face contre terre, et le couvre de baisers. Au-dessus d'eux plane un corbeau en quête d'une proie. Le dessin est soigné, il a le caractère d'une composition finie, caractère mis en évidence aussi par les corrections exécutées à la plume et non pas au crayon. Au verso, la Religieuse regardant de sa cellule à travers les arcades pourrait être bien considérée comme une représentation de Ste Marguerite de Hongrie, car on voit un lys s'élever à côté du prie-Dieu. Ce dessin pourrait bien passer pour l'ébauche d'une fresque. Inventaire: 1933—2437 21. La Mort ravit une femme (dessin encadré, 323 mm X 261, signé: Szinyei, vers 1866). La Mort en cagoule enlace une jeune fille qui lève le bras gauche à la tête et tient dans sa droite un masque. Elles descendent les marches d'un escalier. On ne peut pas distinguer le fond. C'est une ébauche confuse, rapidement esquissée. Au verso: Faust couvre de baisers le corps de son fils descendu du gibet (crayon, signé: Szinyei). Dessin pour l'illustration d'un poème de Lenau. À gauche, au premier plan, Faust se penchant sur le corps de son fils, à droite, un peu en arrière, Méphistophélès se tournant dans leur direction, à côté de lui deux chevaux, au fond une potence. Dans l'air, des corbeaux virevoltant. Inventaire: 1833—2438 22. Une femme lisant une lettre (crayon, 430 mm X 282, signé: Szinyei, portrait en genou). La femme assise devant une table et se tournant vers la droite, présente presqu'en profil la tête et la taille. Le bras droit allongé est posé sur la table, la main gauche tient une lettre. La composition est encadrée. La femme est coiffée en chignon et porte des boucles d'oreilles. La table est es­quissée par les contours du bord et des coins de son plateau et par des contrehachures. C'est un dessin réaliste quoique les traits du visage y soient trop réguliers, style académique. Ébauche au crayon du tableau Les deux amies (Soeurs), achevé en 1867. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art, 1953. p. 361.) Les deux figures assises sont représentées en genou, la femme la plus proche lit la lettre en se tour­nant vers sa compagne qui, le bras autour du cou de son amie, semble s'intéresser au contenu de la lettre. Les traits du dessin sont encore assez incertains, tâtonnants. Inventaire: 1933—2449 Au verso, un Faune enlevant une femme (crayon, signé: Szinyei). Si nous en croyons la note accompagnant l'esquis­se en couleurs, il doit remonter à 1869, mais nous ne devons pas écarter l'hypothèse d'une exécution antérieure de deux ans, en 1867. L'esquisse des Deux amies, sur la même feuille, semble confirmer cette supposition. Nous retrouvons cet élan du faune dans le tableau définitif, tel que le dessin le représentait étreignant dans ses bras la nymphe, dont les mouvements y sont encore esquissés d'une manière trop vague. On croit deviner derrière les deux fugitifs la silhouette d'une troisième figure. Une femme agenouillée devant la croix, avec son bien aimé (crayon, signé: Szinyei). La scène doit se passer, selon le témoignage du tricorne de l'homme, au XVIII e siècle. La femme à genoux, vue presque de dos, lève le bras droit, tandis que la main gauche tient la main droite du jeune homme glabre. Les figures de femme debout autour de la grande croix, sont indiquées seulement par leurs silhouettes. La composition qui n'est pas encore assez poussée, évoque quelque scène d'Opéra. Inventaire: 1933—2449 23. Deux amies (Soeurs) (crayon, 263 mm X 189, signé: Szinyei, vers 1867). Dessin plus poussé que le précédent. La femme à droite lit la lettre, sa compagne l'écoute. La mise en scène est la même, la table devant elles n'est pas absente. Le dessin trahit encore les hési­tations du peintre bien qu'il soit plus précis. Au verso, une esquisse au crayon, rapide mais vigoureuse de la figure d'homme du Rococo (1872). À moins qu'elle n'y fût tracée ultérieurement, elle nous permettrait de supposer que Szinyei avait déjà eu l'idée de ce tableau bien avant 1872. Inventaire: 1933—2434 24. Deux amies (Soeurs) (fusain, 615 mm X 480, 642 mm X 511, avec l'encadrement, sur une feuille complète­ment dépliée, signé en bas, au milieu: Szinyei, 1867). La femme de droite en demi-profil, assise devant une table sur laquelle elle s'appuie, lit une lettre; sa compagne, en face d'elle, suit des yeux sa lecture. Portrait en genou. La scène est beaucoup plus intime que celle représentée sur l'esquisse en couleurs, sans annoncer toutefois les

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