dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
visage est modele d'une manière si précise et nette, que cela atteint à l'âpreté. Les doigts secs, effilés de la main droite sont posés sur le livre (la main gauche est tout à fait recouverte par la manche de la soutane) et accentuent l'impression de volonté et d'intelligence produite par cet homme qui est non seulement un savant, mais aussi un administrateur ecclésiastique. Divald cite les paroles de Rombauer sur son portrait de Feszler, paroles tirées de la correspondance de Kazinczy: «Je pense que le portrait est réussi». Exposé en Hongrie à la première exposition de 1840, il s'est attiré l'attention des visiteurs et a été hautement apprécié; à présent, il se trouve à l'Académie des Sciences Hongroise à Budapest. Les remarques de Divald soulèvent tout de même certaines questions, La dernière liste hongroise des oeuvres de Rombauer cite la signature avec une autre date — «1821». Dans les papiers de Sobko (à la Bibliothèque de Saltykoff Schedrine L.) il y a une petite note, peu claire, affirmant que le portrait d'Ignác Feszler a été exposé à l'exposition de l'Académie des Beaux-Arts de Pétersbourg en 1820. Cette note de la lettre de Sobko 18. János Rombauer (1782—1849): Portrait du comte Vas. Vas. Orlov-Denissov. Rombauer János (1782—1849): Gr. Vasz. Vasz. Orlov-Gyenyiszov arcképe. 19. János Rombauer (1782—1849): Portrait de l'acteur Friedrich Albert Gebhard. Rombauer János (1782—1849): Friedrich Albert Gebhard színész arcképe. prétend encore à tort que Jordan a gravé les portraits de Platov et d'Orlov-Denissov faits par Rombauer. 31 Je n'ai pas réussi à découvrir l'origine de cette affirmation de Sobko. Dans les revues «Syn Otetchestwa» et «Otetchestwennyi Zapiski» maintes pages sont consacrées à l'exposition de 1820, mais ce portrait de Rombauer n'y est pas mentionné. Malgrès le succès de Rombauer auprès de ses clients, notre critique artistique a traité avec une certaine froideur ses oeuvres des dernières années. On peut lire dans le numéro 6 des «Notes de la Patrie » — «Otetchestwennyi Zapiski», 32 dans la «Chronique de StPétersbourg», le compte-rendu suivant: «Après être fermée plus de cinq années, l'Académie des Beaux-Arts était de nouveau ouverte (du premier au quinze septembre) uniquement pour satisfaire aux voeux du public, puisque l'administration, selon les circonstances, n'avait pas pensé à organiser, avant 1821, une exposition d'oeuvres académiques». Et, un peu plus loin: «Les peintres étrangers ont eu une place importante à l'exposition; ils y étaient représentés presque exclusivement par des portraits. Les plus remarquables en étaient ceux de Rombauer, de Frémi, do Schmiits, de Dezarnay, d'Oesterreich, d'Ignatsi-