dr. D. Fehér Zsuzsa - Kabay Éva szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 2. szám (Budapest, 1960)

8. Pál Szinyei Merse (1845 — 1920): Seconde esquisse du Déjeuner sur l'herbe. 1873. Szinyei Merse l'ai (1845-1920): A majális második vázlata, 1873. de ressentir des coliques à la vue d'un tableau pareil à l'Alouette de Szinyei, oeuvre aux couleurs violentes et brutales, offusquant les yeux. Il écrivait encore qu'il croyait rendre service à l'artiste dont il ne mettait pas le talent en doute, en repoussant énergiquement les extravagances pareilles. Le journal Wiener Allgemeine Zeitung publia un article humoristique à propos du nu de V Alouette et le seul journal qui n'était pas avare de ses louanges, la Kunstchronik, lui aussi préférait VAlouette au Déjeuner. Le Déjeuner sur Vherbe avait passé presque inaperçu. Après cet échec à Vienne, Szinyei envoya toute sa collection au Salon de Pest. Là la critique fut moins acerbe, mais elle n'était pas propre à faire revivre en Szinyei le désir de peindre. Le Pester Journal parle de lui en passant, comme d'un talent bizarre. L'

'Egyetértés loue son tableau Le Faune et la Nymphe et s'étonne que ce soit la même main qui ait peint le Déjeuner représentant sous un ciel d'un bleu violent, une société jaune et rouge parmi les arroches d'un vert perçant, U trouve l'Alouette aussi bizarre. U plaint un talent qui s'égare à ce point. Le Pester Tagblatt vante l'excellente exécution de l'Alouette, mais ne comprend pas pourquoi le peintre a placé un nu dans le paysage. Par contre il ne tarit pas d'éloges sur le Déjeuner dont il loue le charme indescriptible. Le Fővárosi Lapok s'occupe à fond de Szinyei, il analyse la décadence de son talent refroidi, desséché dans le monde qu'il s'est créé. Il fait parler même un peintre qui, l'air triste devant le tableau de Szinyei, dit : « Quel dommage, et pourtant c'était un peintre de génie, le plus doué parmi nous. » Il n'est pas sans intérêt de publier ici, in extenso la critique de Gusztáv Keleti, parue dans Pester Iii