dr. D. Fehér Zsuzsa - Pásztói Margil szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 1. szám (Budapest, 1959)
ïie, Derkovits travaillait avec une assiduité et un élan vinous : il avait un atelier que lui avait prêté « pour deux mois environs » Imre Szobotka avant de partir en voyage d'étude pour l'étranger. Voir Mme Gy. Derkovits : ouvrage cité p 50 — 51. — Do l'oeuvre on ne possède qu'une photographie. Nous ignorons l'endroit où le tableau se trouve actuellement. Il sei trouve peut-être à Vienne, avec d'autres lavis colorés au même thème, peints en I 924. Pour les données relatives à la question, voir la note u Voir la note 15. «La Rue». 1927. Eau-forte 295x255 mm. Non signée. Voir sa reproduction : Mme Gy. Derkovits : ouvrage cité. p. 78. On y trouvera des indications intéressantes sur la genèse de l'oeuvre aussi. (U existe de l'oeuvre une gravure sur bois aussi. 1927. 1 70 X 170 mm. « Ernst Múzeum Kiállításai. XCI. csoportkiállítás (Derkovits Gyula stb.) katalógusa » (Catalogue de la XCI éni,> exposition collective du Musée Ernst (Gy. Derkovits. etc.) 1927. p. 7. Pour les données concernant le tableau, voir la note 17. Sur la genèse de l'oeuvre, v. Mme Gy. Derkovits : ouvr. cité, p. 80 — 83. Cf. Mme Gy. Derkovits: ouvr. cité, p. 80-83. Le tableau fut reproduit dans la revue « Magyar Művészet* (Art Hongrois), année .1929, p. 223. — Imre Artinger, en appréciant le tableau dans son livre, affirme que l'oeuvre de Derkovits < représente une réaction motivée contre la fougue à toute allure et le bâclage de l'Expressionnisme ». — István Dési Huber émet l'opinion — dans un important article sur Gyula Derkovits, publié dans le « Népszava » —, que le peintre s'efforce de rechercher, par cette oeuvre, les possibilités de l'expression intense de la réalité. Derkovits reprit le même thème en 1929 et en 1930 sans apporter aucun changement à la composition. — Pour plus de détails, voir la note 17. Les cubistes, les expressionnistes et leurs amis finirent par affirmer que leurs oeuvres peintes, dessinées et, surtout, « construites » d'éléments les plus divers n'ont pas la prétention de refléter, dans leur conjonction logique et objective, les choses et les objets du monde de la réalité, mais d'établir entre eux une ordonnance nouvelle et de créer des objets nouveaux par l'emploi de •< signes » plastiques librement inventés. Par cette conception, ils s'attribuent, au fait, des facultés de « créateur », des qualités de démiurge. C'est dans le < Noyer » (peinture à l'huile et de couleur d'or en poudre toile 31.3 x 25.8; non signée ;) que Derkovits recourt pour la première fois à. l'emploi de !a poudre d'or pour suggérer la sensation de la lumière. Au cours des préparatifs de l'exposition commemorative de 1954, nous avons découvert, au verso de son tableau « Paysage avec des maisons » (1921 ; peinture à l'huile ; toile 33.7 X 38.5 ; signée, datée ; collection particulière) les traces de l'expérimentation des couleurs métalliques. Sur la première couche, faite de la craie et de couleur à huile brune, on aperçoit de l'or et de l'argent en feuilles pressées sur le fond. On y voit aussi les traces des couleurs d'or et d'argent en poudre, avec des incisions. Pour les détails, voir la note 23. 84 Esquisse pour « l'Ordonnance ». 1930 ; crayon et aquarelle; papier 158x200 mm; non signé; collection particulière. H,) Esquisse pour « l'Ordonnance ». 1930 ; crayon, papier 188x 147. Galerie Nationale Hongroise. N° d'inventaire: F. 57.79. Konvolutum, p. 18. — Au verso, la troisième esquisse. 8,1 Pour les détails voir, la note 25. — Le tableau est connu également sous le nom de « Vendeur de poissons » ; aux expositions de 1948 et de 1954, il fut exposé sous ce titre. Mais ce titre est erroné. Depuis lors, nos archives ont reçu de la veuve de Derkovits à titre de don, la liste des oeuvres du maître établie par lui-même, en 1931 probablement (Arch, du Musée National des Beaux-Arts ; Adt. 9057/50.). Le titre figurant dans cette liste est bien » Marchand de poissons ». Nous avons découvert, d'autre part, au verso du tableau môme, l'écriture de Gyula Derkovits : on y trouve également le titre de « Marchand de poissons ». Il est d'une grande importance d'établir le titre parce que le « vendeur » veut dire un employé de commerce ou un pêcheur vendant ses poissons tandis que "marchand" signifie un propriétaire. Le tableau représente ce dernier. 87 II conservait ces feuillets fie papier dans deux couver tures semi-rigides serrées entre deux plaques démontables ; dans la mesure où les feuillets du « bloc ./ se couvraient fie croquis, il les remplaçait par fies feuillets neufs. Le Musée acquit par don deux « albums » fie croquis de cette espèce ; les pages qui les composèrent se trouvent réunies dans un « Konvolutum » sous le n° d'inventaire F. 57.79. — Le « bloc » composé de feuillets plus petits, dans lequel on a trouvé les croquis se rapportant au « Marchand fie poissons » exécuté en 1930, devrait être de la même année que le tableau. 88 « Il aimait beaucoup les poésies d'Acly et lisait surtout et lo plus souvent, les volumes «Qui m'a vu?», «Sang et Or» et «Sur le char d'Elie ». Mure Gy. Derkovit» : ouvr. cité, p. 32. 89 Le passage cité se trouve dans une note lyrique commençant par ces mots : « Celui qui, dans l'hiver froid ...» Arch, du Musée Nat. des Beaux-Arts : Adt. 90.70-F. 50. ,J0 La participation de Derkovits à la manifestation du 1« septembre 1930, tie même que les préparatifs qu'on faisait chez lui sont décrits d'une manière très vivante dans l'ouvrage cité fie Mme Derkovits (p. 100—107). Au cours de la préparation de l'exposition commemorative, en 1954, nous avons retrouvé les transparents au siège du Syndicat des ouvriers métallurgistes où ils étaient laissés en dépôt par la veuve. Ils étaient dans un état très endommagé et défectueux. Il est probable que les fascistes les aient détériorés pendant la guerre. Ou les a photographiés, les lavis restés intacts furent enlevés et insérés dans la collection de dessins du « Musée ». Les restes du transparent sont conservés en tant que documents historiques. La dimension de « l'Arracheur de grilles » est de 750x650 mm 91 Les feuilles de la série de gravures sur bois sont toutes à peu près de la même grandeur. La dimension fies feuilles reproduites dans la « Revue» est tie 512x438 mm pour ie «Prêtre Laurent» et de 515x438 pour « Werbőczy ».