Technikatörténeti szemle 15. (1985)
TANULMÁNYOK - Csiky Gábor–Dudich Endre–Póta Teréz–Zsámboki László: Francia–magyar kölcsönkapcsolatok a földtani tudományokban 1832 előtt
G. CSlKY, E. DUDICH, T. PÔKA ET L. ZSÀMBOKI : LES RELATIONS FRANCO—HONGROISES DANS LE DOMAINE DES SCIENCES GÉOLOGIQUES AVANT 1832 Au Nord de la Hongrie historique (à présent, Slovaquie) l'exploitation des mines (or, argent, minerais du cuivre et polymétalliques) remonte au I2ème siècle. L'École minière fondée en 1735 à Selmec (Schemnitz, Banská Stiavnica) élevé en 1770 par la reine Marie-Thérèse au rang d'une École supérieure des Mines et de la Métallurgie („Bergakadémie"). Plusieurs jeunes français y accomplirent des stages au Ifième siècle (e. g. G. Jars, A. M. Léfèbvre-d'Hellancourt) ; ils ont publié plusieurs articles sur leurs expériences en Hongrie. Une commission spéciale de l'Institut français a fait traduire le „Traité sur la science de l'exploitation des Mines" par C. T. Delius, professeur de l'École supérieure à Selmec. Cet ouvrage servait comme manuel obligatoire pour les écoles des mines en France pendant un demi-siècle. L'élément titanium fut décrit par le professeur allemand Klaproth d'un minéral apporté par Léfèbvre-d'Hellancourt des environs de Pojnik en Hongrie. La Société de l'Art de l'Exploitation des Mines, fondée par I. Born en 1786 en Hongrie, comptait parmi ses membres, à coté de personnages comme J. Watt et J.-W. Goethe, aussi Lavoisier. Une de ses sections régionales avait son siège a Paris. L'ouvrage monumental de F.-S. Beudant (Voyage minéralogique et géologique en Hongrie pendant l'année 1818, I —IV, Paris 1822), accompagnée d'une carte géologique en couleurs ,est une très importante contribution à la connaissance de la géologie du pays. Le „Journal d'un voyage géologique fait à travers toute la chaîne des Carpathes en Bukowine, en Transylwanie et dans le Marmarosch, par Lill de Lilienbach en 1E23, 25 et 27", rédigé par A. Boué, fut publié en 1833—34. Les relations franco —hongroises dans le domaine des sciences géologiques et minières étaient donc multiples, mutuelles et très fructueuses pendant l'époque traitée.
