Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 5. (Budapest, 1962)

IPARMŰVÉSZETI MÚZEUM - MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS - Weiner, Piroska: Modeles de moules sculptés en bois. (Contribution a la question de l'originalité)

Fig. 3. Plat en faïence, italien, XVIIIe siècle. (Musée des Arts Décoratifs, Budapest.) laquelle on voit des gestes similaires ; le bassin quadrangulaire, ainsi que les deux chiens. Bien que le plat semble dater du XVIII

e siècle, la scène peinte aurait pu être faite d'après un modèle plus ancien, tellement les éléments analogues à notre moule sont-ils frappants.

28 Les deux plats d'étain suivants présentent une ressemblance encore plus; marquée

3 (fig. 4—5). On retrouve au milieu du plat dit « de Diane » du Kunstgewerbe Museum de Berlin le bassin quadrangulaire, les deux chiens ressemblant à des lévriers, le geste analogue d'Actéon et le motif des femmes aspergeant d'eau le chasseur à la tête de cerf. On voit sur le disque central du plat d'étain, dit « de Pyrame », d'une collection privée de Bruxelles, des. éléments dont l'identité ne peut être aléatoire : tels sont le bassin quadrangulaire, le voile flottant dessinant une ligne circulaire, et Pyrame étendu, aux 2a Les quelques exemples suivants illustrent la popularité de nos sujets dans la, céramique italienne du XVI

e siècle. On voit dans chacun, mais surtout dans le premier, des éléments identiques de la composition. Dr. J. Chompret : Répertoire de la majolique italienne (Paris, Les Éd. Nomis, 1949. Biblioteca délia Società d'archeologia e di storia dell'arte. Roma, N° : L 349). Tome II,. p. 140, fig. 1101. Texte, p. 207 : « Plus tard, en 1544, nous trouvons à Viterbe un artiste : Diomède de Viterbo, dont le Victoria and Albert Museum conserve (fig. 1101) un plat, décoré au fond d'une scène polychrome représentant la ,,

métamorphose d'Actéon" et. portant sur le marli des trophées, des instruments de musique et une banderole sur laquelleon lit : Viterbo Diomeo 1544. » En outre p. 191 : « Ainsi que nous l'avons dit, beaucoupdes produits des ateliers d'Urbino furent confiés à Gubbio pour y recevoir un lustreà reflets métalliques : tel est le cas les pièces suivantes, appartenant au Louvre : coupe ,,Diane et Actéon" signée et datée 1532 par Mo Giorgio (fig. 1007) . . . coupe „Diane et Actéon" (fig. 1012) datée au revers (fig. 1013) 1539, et marquée d'un N . . . » 3 Demiani, Hans : François Briot, Caspar Enderlein und das Edelzinn. Leipzig, 1897. Pl. XIV et XXXIII, (Vol. Planches) pp. 23 et 60 (Vol. Texte)