Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Judith Koós: Un livre rarissime italien du XVIe siecle au Musée des Arts Décoratifs: le thesauro de serittori

Fig. 17. Fig. 18. très des manuscrits. 41 Dans le cas présent, par contre, c'est plutôt le dévelop­pement et le système de la construction qui nous intéresse de plus près. La rédaction individuelle de ce type généralement connu permet d'entrevoir la pensée logique et consciente du spécialiste bien entraîné. C'est à ce point de vue que la recherche de Trevisani est précieuse, qui lui confronte la minuscule du Codice Anonimo de 1486 avec les constructions ana­logues du Codice Ferrarese. Ce dernier date de 1515 et Trevisani attribue l'anatomie de ses lettres à Fanti. Si, à présent, nous confrontons les constructions de minuscules du Codice Anonimo de 1468, publié par Trevisani, et du Codice Ferrarese de 1515 avec l'alphabet de minuscules gothiques arrondies de notre livre — nous sommes les premiers à l'attribuer à Fanti — il ressort clairement que la construction et les formes des caractères, la division en carrés, les lignes horizontales et les cercles concentriques sont les mêmes. Cette identité, ainsi que le fait que l'alpha­bet gothique arrondi ne figure ni dans le livre Arrighi, ni dans celui de Tagliente, prouvent qu'il a été projeté et tracé par Fanti, et qu c'est lui qui a précisé «que les caractères doivent être tels et non autres». La composition économique des caractères gothiques arrondis, la beauté de leur dessin sont tellement évidentes que la minuscule « s » répétée dans un carré de 98 X 98 mm sur la 41 Salmi, M.: La miniatura italiana. Milan, 1956.

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