Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Judith Koós: Un livre rarissime italien du XVIe siecle au Musée des Arts Décoratifs: le thesauro de serittori

Sur la feuille A13 continue l'écri­ture mercantesca, or, tandis que dans le Thesauro le verso a lui aussi un large encadrement noir, chez Arrighi ce cadre manque. (Ogg, 78., 79.). C'est ici qu'on retrouve aussi ses variantes. « La lettera fiorentina bastarde », « Lettera fiorentina naturale ». Ses variantes con­tinuent sur les feuilles Al 4 et 15 (Ogg, 81., 80.), également avec des diver­geances. Sur le recto de la feuille A14 on voit chez Fanti au milieu de la page un signe d'écriture qui chez Tagliente n'existe pas. L'écriture cursive du recto de la feuille A15 n'est identique avec celle de Tagliente que dans les quatre premières lignes, et à part cela la page est chez Fanti plus clairsemée. Le verso : Ogg, 83. Tagliente, original sign.: K. 11 est important de confronter la feuille A16 (fig. 8.) avec celle publiée par Ogg (84., 85.). L'écriture ornée delà « Lettera imperiale » permet bien d'observer la différence entre les deux oeuvres. Ainsi dans notre livre le L initial est décoré d'un riche dessin à personnages, »— TT­1 —»— i il est par contre chez Tagliente plus sim­ple : les représentations des personna­ges sont absentes et les motifs de feuil­lage sont moins nombreux. La lettre historiée de l'alphabet se trouvant sous le texte, ainsi que quelques autres lettres ornées manquent également chez Tagliente. Le verso, portant la « Lettera bollatica » présente lui aussi les mêmes divergeances. Sous le titre LITTERA PER NOTARI de la feuille Al 7, (fig 9.) inscrit dans un cartouche, on lit après un alphabet en érciture cursive, le texte suivant: « Acta fueriunt hec Rome presentibus honorabilis | vi ris Thadeo ungaro, dominico. q. Luce et Antonio! Sismundi testibus ad presmissa habiris vocatis jatque rogatis| Et ego Ludouicus de Henricis laycus Vicentinus |publicus impe­riali augtoritatej notórius |Quia praemissis omnibus etj singulis presens fui­raque rogatus scribere . . .| scribsi, et in hanc formam |redegi.| » Cette page, qui, exceptées quelques signes d'abréviation, concorde avec le livre d'écriture d' Arrighi. (Ogg, 47), est importante à deux points de vues : c'est ici que nous signalons pour la première fois une référence à la Hongrie, que la personne de Thadeo Ungaro (fig. 10.) rend indubitable. Cette donnée jusqu'à présent inconnue élargit nos connaissances sur les rapports culturels et artistiques entre l'Italie et la Hongrie au XVI e siècle. La première partie de notre livre reposant en grande mesure sur la partie correspondante de l'ouvrage d'Arrighi, la collaboration de ce Thadeo Ungaro au Thesauro est évidente.

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