Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 2. (Budapest, 1955)

I. TANULMÁNYOK AZ IPARMŰVÉSZETI MÚZEUM GYŰJTEMÉNYEIBŐL - Csányi Károly: Anatóliai török imaszőnyegek az Iparművészeti Múzeumban

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e et XVII

e siècles c'est Ouchak qui fut le lieu principal de l'industrie du tapis. Les tapis, nommés de manière erronée « transylvains » proviennent également de cette ville. Parmi ceux-ci les tapis de prière sont plus rares. Ces tapis sont caractérisés par leur dessin analogue à celui des tapis « Petit-Ouchak », or l'influence perse, bien qu'indirectement, y est aussi présente. Les tapis de prière Yordes (Gördes) ont été fabriqués aux XVfP et XVIII

e siècles, dans la ville de même nom. Leur mihrab est d'un rouge, bleu ou vert unis. Leur dessin est assez riche. Leur^ trait caractéristique est le cadre à dessin de Hérat, fréquemment rencontré, témoignant d'une influence perse. Les plus beaux exemplaires proviennent du XVIII

e siècle. On connaît aussi des tapis dont le mihrab est pourvu de deux colonnes. L'ancêtre de ces tapis est le fragment du tapis de prière en soie, fabriqué dans XVII

e siècle dans la manufacture des Sultans, fragment qui à Yordes servait de modèle aux tapis de prière au mihrab à colonnes et au mihrab simple. Le Musée des Arts Décoratifs conserve six tapis de prière Yordes à colonnes et quatorze tapis sans colonnes. Aux cours du XVIII

e siècle la décadence des tapis se fait sentir par le nouage plus clair et par le dessin plus grossier. C'est à ce groupe qu'appartiennent les tapis de prière baroques dont le dessin témoigne de l'influence du style baroque européen. Les tapis de prière « Koula » (Kela) ont été fabriqués dans la ville de même nom de l'Asie Mineure. Yordes étant à proximité de Koula, les tapis « Koula » présentent assez fréquemment une proche parenté avec les tapis de cette ville. Les