Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 2. (Budapest, 1955)

II. AZ IPARMŰVÉSZETI MÚZEUM KUTATÁSAIBÓL - Koós Judit—Somogyi Árpád: Adatok a magyarországi XVII—XVIII. századi orosz könyvek fametszeteihez

AP n Äff, III 0 M Off II H 10 ff II T KO OUI JIAHHblE K T PA B 10 PA M PyCCKMX KHHF 17 — 18 BEKA B npomejiiiiHe CTOJB3THH BenrepcKOË HCTopnii cjiaBHHCKHe Haun OH ajibHoCTH nocjie BHTecHeHHH HX TypnaMH c Ba-JiKaH, nepecejiHJincb Ha TeppHTopnio BeHrpHH (1420—1690) H co3AajiH 3«ecb CBoeo6pa3Hoe npaßocjiaBHoe HCKVCCTBO. 3TO Hcnyc­CTBO ooteaHHHJio B ceôe ôajiKaHCKoe nci-tyccTBO H aBTOxTOHHoe pyccKoe HCKyccTBO. B npoH3BejreHHflx H3o6pa3iiTejibHoro H npHKJiajiHoro HCKyccTBa coxpaHHJiocb MHoro sJieiweHTOB, OTpajKaiomiix CBH3H HauHOHajrbHOCTeH, a-CHBymnx Ha TeppuTopHH BeiirpHH, c PoccneH. Ha STH CBH3H yKa3biBaiOT H Te pyccKHe KHHTH c TOPHOBOH rpa­Biopoií, KOTOpbie ôbiJTH pa3bicKaHbi B nocJieiiHHe roabi. HecMOTpH Ha TO, HTO STH BemecTBeHHbie naMHTHHKH He HBJIHIOTCH nojnibiM coöpanneivi Bcex pyccKHX KHHr c TopnoBOH rpaBiopoii, BbiuienuiHx H3 pyccKHX TnnorpacbHH H, necivioTpa na TO, HTO OHH He npeACTaBJiaiOT COÔOH HenpepbiBHoii xpoHOJiorHHecKoiî nenn, ojTHano B xojie HX H3yqeHHH ynajiocb noHHHTb HenoTopbie npoöjieiwbi, ocBemaiouiHe HCTöpHK» pa3­BHTHH pyccKoro rpaBiopHoro HCKyccTBa. Mbi MorJiH npocJienHTb CTHJincTH^ecKHe H3MeHeHHH BHHbeTOK H OnpejieJIHTb HCTOqHHKH HX MOTHBOB. C JipyrOH CTOpOHbl, Mbl nblTaJIHCb BblíIBHTb BOnpOC IipOHCXOHtaeHHH (ÈHrypO-TeMaTH^eCKHX SJieMeHTOB TopHOBbix rpaBiop H yna3aJiH Ha HX 3HaqHTejibHbie CBH3H c HKOHonHCbio. ycTaHOB­JieHHbie B HKOHOnHCH dpOpMbl dlHryp H HX K0MH03HHHH BJIHHJIH Ha STD HCKyCCTBO na>ne Tor^a, KorjTa MacTepa paGoTaiOT no 3erpaHHMHbiM oöpasnaM. OiepK paccMaTpHEaeT STH Bonpocbi Kan ncxoRHbie npoÖJieMbi jiaabHeftniHx nccjieaoBaHHii. DONNÉES SUR LES GBAVUBES SUR BOIS DES LIVRES RUSSES DES XVII e ET XVIII« SIÈCLES EN HONGRIE Par suite de la situation historique de la Hongrie, un grand nombre de Pravo­slaves sud-slaves, fuyant des Balkans devant les Turcs, s'établit en Hongrie et y créa, au cours des XV e au XVIII e siècles, une culture spécifique grecque orien­tale. Cette culture unissait tant les influences de l'art balkanique que celles de l'art russe autochtone. C'est pourquoi l'on retrouve parmi les monuments conser­vés dans les églises, non seulement des objets d'art d'origine balkanique, mais de nombreux monuments russes, apportés par des moines quêteurs, des ecclésiastes et des laïques, partis en pèlerinage à Moscou de la Syrmie et de la Hongrie. Aussi possédons-nous des données selon lesquelles les Tsars accordèrent une aide maté­rielle à la construction de monastères serbes en Hongrie (dans les années 1651, 1743, etc.). Par l'intermédiaire de ces moines, ainsi que par voie du commerce orienté vers le Nord, nombreux livres russes ornés de gravures sur bois des XVII e et XVIII e siècles, parvinrent en Hongrie. Notre étude donne un bref exposé des résultats de la recherche et de l'examen de ces livres, et fournit en même temps des données sur l'histoire de l'évolution de l'ancien art de la gravure sur bois russe. Les gravures de ces livres peuvent —• d'après leur destination — être classées en deux groupes : l'un est constitué de vignettes et de culs-de-lampe ornementaux, tandis que l'autre comprend des gravures sur bois figuratives. Dans la première partie de notre étude nous donnons une esquisse des types des gravures sur bois ornementales conservées en Hongrie, ainsi que de l'origine de leurs motifs. Certaines vignettes des livres se trouvant en Hongrie jettent une lumière sur la formation de cet art : au début, ces vignettes adoptèrent les éléments

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