Tanulmányok Budapest Múltjából 12. (1957)

Kubinyi András: A kincstári személyzet a XV. század második felében = Le personnel de la trésorerie a la fin du XVe siecle 25-49

191 A nagyobb kancellária jegyzői éppen úgy végeztek kiküldetéseket, mint a kúriai jegyzők. (Szilágyi, 117. 134. j.) Nagylucsei, akinek a pályája megegyezik a jogászrendi sémával, a nagyobb kancellária jegyzője volt. A titkárok közt is találunk egyetemet nem végzett egyént, pl. Szálkai Dászló. (Szemben vele Bónis i. h.) Ezért teljesen nem tudjuk elfogadni Kardos Tibor állítását (Stílurtanulmá­nyok Mátyás király kancelláriájából, 5.), mely szerint a két kancellária szellemé­ben valami elkülönülés volt. A nagyobb kancelláriának ugyanis nem fő feladata volt a diplomácia, mint ahogy azt Kardos — úgy látszik — gondolja, a fő feladat az ország kormányzása, tehát belügyi volt. Kétségtelen, hogy az egyetemeken jogot végzett egyéneket a diplomáciában foglalkoztatták, és ez szintén a nagyobb kancellária keretein belül történt. A birtokadományozásokhoz, királyi rendeletek kiadásához azonban nem humanista, hanem a Bónis által ismertetett litteratus műveltség kellett. X92 Kincstartó, mint bírótárs : Szilágyi i. m. 101. 193 Mályusz: Thuróczy 16. A bíróságokon kívül a hivatalok alkalmazottjait TS ide számíthatjuk. A, Kubinyi DE PERSONNES DE LA TRÉSORERIE A DA PIN DU XVe SIECLE Da deuxième moitié du XV e siècle marque une période importante dans l'histoire de l'administration financière en Hongrie. C'est au cours du règne du roi Mathias Corvin que l'organisation des finances se cristallise d'une façon défi­nitive, organisation qui se conservera jusqu'à la catastrophe de Mohács en 1526 et — à l'époque de la principauté indépendante de Transylvanie — même plus longtemps. De roi Mathias, dès le commencement de son règne, n'a pas négligé l'idée d'une administration centrale des finances, néanmoins la grande réforme cale ne s'est réalisée que plus tard, entre 1467 et 1472. Non seulement fis­certains revenus d'État furent assis sur des bases nouvelles, mais aussi l'adminis­tration financière elle-même subit une réforme importante. De chef de l'organisation financière était le trésorier royal, thesau­rarius regiae maiestatis. De titulaire de ce poste était celui des fonctionnaires royaux qui, après le chancelier, exerçait l'influence la plus marquée, voire même il occupa la première place, comme p. ex. — dans les dernières années de Mathias — Orbán (Urbain) Nagylucsei, évêque de Győr, puis de Eger, et trésorier. Il était aussi membre du conseil royal. De trésorier était rapporteur des finances publiques soumises à ce conseil. Dans les affaires en question, les documents étaient émis ou bien par la chancellerie au nom du roi marqués par la référence «ad relationem domini thesaurarii», ou bien ils étaient faits au nom du trésorier même, sous son sceau de famille, par l'intermédiaire du bureau du trésorier. Tous les revenus de l'État •—• à l'exception de ceux des domaines royaux — entraient dans la compétence du trésorier, qui les gérait par une administration appropriée. Des dépenses de la cour royale ainsi que celles de l'État étaient couvertes par ces revenus. Chaque année un budget était dressé au trésor, budget qui tenait compte et des recettes et des dépenses probables. Da trésorerie tenait une compta­bilité des revenus et des dépenses. D'administration financière était divisée en une organisation centrale et une organisation de province. Au centre, le trésorier avait sous ses ordres son remplaçant, le vice-trésorier (vicethesaurarius), puis un secrétaire, plusieurs notaires, le maitre-payeur (distributor pecuniarum regiae maiestatis) , enfin les­comptables. Dans l'organisation provinciale, il y avait des bureaux permanents ainsi qu'un personnel chargé de commissions temporaires. De recouvrement des douanes provenant du commerce extérieur (tricesima, 1/30 ; en Transylvanie vigesima 46

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