Budapest Régiségei 24/3. (1977)

Zolnay László: Az 1967-75. évi budavári ásatásokról s az itt talált gótikus szoborcsoportról 3-164

par le remous provoqué dans l'eau du niveau inférieur par la cascade tombant du barrage de tuf calcaire. En direction sud, au-dessus du bord du barrage de tuf calcaire se trouve une dénivellation du terrain de 3, 5 à 5 m, où jadis descendait F eau karstique de la source thermale de la colline du Château. Comme je viens de le dire, j'ai constaté que le niveau supérieur du bord du barrage de tuf calcaire près des fûts de colonne de l'entrée était à 158, 5 m tandis qu'au-dessous du barrage, le niveau de la surface intacte de la couche de calcaire d'eau douce, mise au jour dans la cour du Château, se situe à une hauteur de 154 à 155 m au-dessus du niveau de la mer, et s'étire en pente douce, avec des accidents de terrain plus ou moins importants jusqu'aux fondements du fronton sud du Château, la tour István médiévale en direction sud, où se termine la couche du calcaire d'eau douce. On peut démontrer cette couche calcaire non seulement dans la cour du château, mais aussi sous les bâtiments, ainsi dans les fondements de la chapelle royale médiévale et des caves dites royales. Dans le calcaire d'eau douce de la cour du Château on voit des cavités primaires et médiévales dont la profondeur atteint 8 à 10 m, mais le fond de ces trous même est du calcaire d'eau douce. Les résultats de mes recherches ont permis de réviser les données des forages effectués sous l'aile sud du Château. Car les spécialistes des forages, ne sachant pas qu'ils perçaient une couche de calcaire d'eau douce, ont noté à ces niveaux dans le journal des forages, la présence de gravats de calcaire, ou tout simplement de pierraille. A la lumière de mes fouilles, les débris de calcaire, c'est-à-dire les pierrailles, mentionnés par le journal des forages peuvent être qualifiés, de manière probante, de calcaire d'eau douce. 1. Dans l'aile sud-est du Château - non loin de la chapelle royale médiévale - le forage No. 245 part d'un niveau de 154, 47 m au-dessus du niveau de la mer. Après un rem­blayage de 2 m d'épaisseur il traverse un tunnel a revêtement de béton des services publics, puis de 5, 3 m à 13, 9 m il passe a travers "un remblayage de pierraille" (entendez: de calcaire d'eau douce), et enfin, jusqu'au fond du forage, à 40 m, il se poursuit dans de la marne de Buda. Au cours du forage, il ne s'est pa présenté d'eau. Sous l'aile C du château, le forage partant d'un niveau 2. de 154, 4 m, et après un ramblai de 2 m il traverse jusqu'à 5, 8 m, des "débris de calcaire" (calcaire d' eau douce), puis jusqu'au fond situé à 7,'6 m, il passe dans de la marne de Buda. Donc le forage précédent, au-dessus de la marne de Buda, dont le niveau est de 140, 57 au-dessus de la mer, démontre une couche de calcaire d'eau douce, épaisse de 8, 6 m, dont le niveau supérieur est de 149, 17 m au-dessus du niveau de la mer. Originairement elle devait être située plus haut, évidemment, puisqu'on y a placé le tunnel des services publics. Sous l'aile C de l'édifice le forage a atteint le niveau de la marne de Buda à 148, 6 m de hauteur au dessus du niveau de la mer, et sur la couche de marne il a présenté une couche calcaire d'eau douche d'une épaisseur de 4, 6 m; le niveau de celle-ci est donc à 153, 2 m au-dessus du niveau de la mer. En connaissance de la couverture de calcaire d'eau douce trouvée dans la partie sud du plateau du Chateau, s'esquisse l'image d'un système de tétarate étage qui originairement, s'étendait sur le sol accidenté du pied de la colline. Jadis, à l'emplacement de la place St. Georges devait être un étang de tétarate dont l'eau pendant longtemps a englouti les débris loessiques apportés par le vent avec du sable de la vallée du Danube. Vers le Sud, le bassin tétrate était limité par un bord arqué, à structure plus dure, d'où l'eau tombait, après une chute de 3 à 4 m au niveau suivant et là il s'est formé une nouvelle couche de calcaire épaisse. il semble qu'après l'abaissement de la base d'érosion locale l'encaissement du Danube et de Ördögárok (Fossé du Diable), c'est-à-dire dans Taire de la place Szenthárom­ság (de la.Trinité). Une partie de l'eau, coulant à la surface de la couverture de calcaire d'eau douce vers le Sud a formé une série de gradins tétarates, et d'autre part, se frayant un passage sous la couverture de calcaire constituée déjà auparavant dans la partie centrale de la Colline du Château, l'eau y a formé des cavité s,, c'est-à-dire qu'elle a trouvé d'autres points d'émergence en direction sud, constituant de cette façon le système des cavernes de la colline, et formant en même temps une nouvelle couverture de calcaire sous laquelle nous n'avons plus trouvé de cavités. Le déplacement du Danube vers l'Ouest et l'encaissement plus profond de Ördög­árok ont provoqué, de tous les deux côtés de la partie sud de la Colline du Château, des glissements, à la suite desquels des bords de la couverture de calcaire d'eau douce se sont également détachés. C'est ainsi que l'extrémité sud de la couverture s'est effilié. Mais la 154

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