Budapest Régiségei 15. (1950)

Nagy Tibor: A sárkeszi Mithraeum és az aquincumi Mithra-emlékek 45-120

TIBOR NAGY LE MITHREUM DE SÁRKESZI ET LES MONUMENTS MITHRIAQUES D'AQUINCUM Au sud-ouest de Székesfehérvár, à une distance d'environ 10 km. de la ville, on a mis au jour en décembre 1932, lors des travaux de labourage pratiqués sur le lieu-dit Ságvölgy de la communauté protestante de Sárkeszi, trois pierres d'autel et un relief mithriaque représentant l'immolation du taureau. M. Arnaud Marosi, directeur d'alors du Musée de Székesfehérvár, dès qu'il eut été renseigné sur cette découverte, s'est rendu à Sárkeszi pour y procéder à une enquête sur place. Il a réussi à découvrir quelques fragments d'un disque de marbre, un bronze moye d'Hadrien et les traces de quelques murs anciens. Au printemps de l'année suivante M. Arpad Dormutil, a con­tinué ces fouilles pour retrouver quelques autres débris du disque et deux lampes. A cette occasion Dormuth a examiné de près aussi une partie des restes des murs. 1 Ces nouvelles recherches ont permis à M. Marosi de tracer le plan approximatif du sanctuaire, que nous avons reproduit, avec quelques retouches, sur la fig. 1. I. TE SANCTUAIRE Te sanctuaire oblongue a la forme d'un parallélogramme (23x10 m. carrés). Par suite de la répétition des travaux agricoles les murs ont été détruits jusqu'aux fonde­ments. On n'a réussi à retrouver dans toute sa longueur que le mur longitudinal du sud. Tes fondements, ayant un diamètre moyen i Cf, Székesfehérvári Szemle II (1932), p. 64 et III (1933), p. 10. de 30 cm., ont été construits de blocs irriguliers de calcaire. En franchissant le seuil de l'édifice on pénètre, de même que dans le cas du III e mithréum de Carnun­tum (Mon. 228 bis), dans une vaste salle dite pronaos, où l'on voit deux petits trous ronds creusés dans le sol. Ces derniers ser­vaient à y planter les piliers de bois qui soutenaint la toiture de l'édifice. A l'est de ces cavités une partie ovale du plancher trahissait des traces manifestes de combus­tion, mais on ignore jusqu'à quelle profon­deur on pourrait déceler des traces de ce genre. Impossible de décider, par conséquent, si nous sommes en présence d'une fosse à ordure appartenant au sanctuaire même (favisae) ou bien des restes d'un foyer pos­térieur de bergers. C'est de ce pronaos que s'ouvrait à l'ouest la salle principale du sanctuaire qui se divisait en trois parties : à droite et à gauche il y avait les deux podia légèrement relevés et ayant trois mètres de large, tandis qu'au milieu se trouvait la cella située en contrebas et ayant quatre mètres de large. Te fond du sanctuaire se terminait par une abside, chose très rare dans l'architecture des mith­réums (Mon. 225. 246. a.). 2 Tes murs des podia ne se rattachaient pas directement à celui de l'abside, mais ils étaient unis, à une distance de quelques mètres, aux deux murs latéraux. Ce type, nommé par nous 2 On compare presque involontairement ce sanctu­aire aux anciennes basiliques chrétiennes munies d'un atrium. 105

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