1910. ÉVI NÉPSZÁMLÁLÁS 1. A népesség főbb adatai községek és népesebb puszták, telepek szerint (1912)

I. Általános jelentés - Szöveg - 11. A lakóházak falazata és tetőzete

13* C'est notamment la proportion affaiblie de l'aug­mentation de la population de Budapest, qui a eu une grande influence sur la diminution de l'accroissement proportionnel de cette partie du Royaume, car en 'comparaison avec l'augmentation de 44 'S°/0 de la capitale durant la période décen­nale précédente, celle-ci ne comporte actuellement que 20-2%. Outre la région entre le Danube et la Tisza, il n'y a qu'une seule partie du Royaume, se trouvant sur la rive gauche de la Tisza, où la proportion de l'accrois­sement de la population a dépassé 10%, sans compter qu'à la suite de la grande proportion de l'accroisse­ment naturel, on y pouvait s'attendre d'ailleurs à l'accroissement le plus intense. L'augmentation la plus minime de la population se manifesta dans l'angle formé par la Tisza et le Maros, dont la population n'accuse qu'une augmenta­tion de 4-2°/0 ; c'est ici d'ailleurs que l'accroissement naturel fut le plus défavorable (8-2°/0) et même ce petit accroissement naturel a été réduit presque à sa moitié par l'émigration. Parmi les comitats différents, c'est notamment le comitat de Pest qui se distingue par son accroisse­ment effectif de 24 -90/0. L'augmentation de la popu­lation du comitat le plus important du Royaume est due, en outre de son grand accroissement naturel, principalement à la capitale, étant donné que les habitants de la capitale se sont établis en masse, à cause des loyers trop élevés, dans les communes voisines de la capitale. Le comitat dispose donc, par ce fait, d'un surplus de 79.021 immigrés, de presque autant qu'il y en a à Budapest. Outre le comitat de Pest, il n'y a que l'accroisse­ment de la population des comitats de Komárom, Bereg, Borsod, Bihar, Máramaros, Szabolcs, Szilágy, Ugocsa, Csik, Hunyad et Kolozs de la mère-patrie qui a dépassé 10°/0. Dans la Croatie-Slavonie, ce sont les comitats de Pozsega, Várasd et Veró'cze qui ont atteint ce chiffre. La population de deux comitats, c'est-à-dire celle d'Arva et de Lika-Korbava accuse, à la suite l'émigration, une diminution importante. Les villes municipales démontrent, en général, un accroissement beaucoup plus grand que les comi­tats. L'accroissement proportionnel de la capitale est dépassé, cette fois-ci, par pas moins que de 9 vil­les. L'accroissement le plus important revient notamment aux villes de Maros-Vásárhely, Szat­már-Németi et à la capitale de la Croatie-Slavonie, la ville de Zágráb. Mais parmi les villes on en trouve aussi dont la population est stationnaire, de plus, c'est la population de la ville de Selmeczbánya qui s'est diminuée de 1190 habitants. La population totale des 31 villes municipales s'est augmentée de 17'8°/0; par contre, celle des comitats de 7'4°/0 seulement ; et tandis que les villes se trouvent augmentées par 208.734 immigrés, les pertes des comitats se montaient, à la suite d'émigration et de déménagement, au chiffre de 855.274 individus. La plupart des villes accusent un surplus d'immigra­tion, tandis que parmi les comitats, il n'y a, excepté le comitat de Pest, que les comitats de Krassó­Szörény, Csik, Hunyad et Pozsega, où l'augmen­tation effective de la population a dépassé l'accroisse­ment naturel. La densité de la population des différents comi­tats et villes municipales est très divergente ; le comitat ayant la population la plus dense est celui de Várasd en Croatie-Slavonie, où un kilomètre carré est habité par 120'3 personnes. Dans la mère-patrie, ce sont les comitats de Pest, Csanád, Esztergom, Nyitra et Békés qui se distinguent par la densité de leur population proportionnellement plus élevée, toutefois ils n'ont déjà que 80—85 individus par kilomètre carré. Mais nous avons deux comitats, celui de Csik et de Besztercze-Naszód, où la propor­tion de densité de leur population n'atteint même pas 30. Dans les villes, les extrémités sont naturellement plus importantes. Ainsi, par exemple, dans notre capitale, on compte 4538 habitants par kilomètre carré, tandis qu'à Kecskemét ce nombre proportion­nel ne comporte que 76'6, ce qui n'est guère plus élevé que la moyenne des comitats. 2. Etrangers, et indigènes absents en pays étran­gers. Le recensement de l'année 1910 a relevé dans les Pays de la Couronne hongroise 278.130 autrichiens et autres étrangers, soit 32.586 de plus qu'en 1900. L'accroissement du nombre des étrangers n'était donc pas aussi grand que durant la période précédente, lorsque avec un effectif moins grand le nombre des étrangers s'est accru de près de 58.000. Tout en même temps que l'émigration prend des proportions plus importantes, l'immigration des étrangers se trouve en décroissance, immigration qui servait notamment au remplacement des émigrés, étant donné qu'elle fut proportionnellement la plus grande dans les comitats abandonnés par les émigrés. Quant à la répartition locale du mouvement d'émigration, on trouve, outre les données men­tionnées au chapitre précédent, des données intéres­santes y relatives, recueillies sur les feuilles collecti­ves pour les maisons, à l'exactitude desquelles on ne peut pas absolument se fier, mais lesquelles compa­rées entre elles et avec les données pareilles du recensement précédent, dépeignent clairement la formation du mouvement d'émigration. D'après ces données, 598.219 individus se trou­vaient absents du territoire du Royaume de la Hongrie, à l'étranger, tandis qu'il y a 10 ans, ce chiffre ne comportait que 240.220. Ces chiffres, malgré leur défectuosité, en disent assez. Le nombre de hongrois absents, résidant à l'étranger, a monté de 21/2 fois pendant 10 ans, tandis que le nombre des étrangers dans notre pays n'a augmenté que de 13-3%. Selon les parties constituantes du Royaume de Hongrie ces données se trouvent au petit tableau suivant :

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