Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 35. (1982)

LY-TIO-FANE, Madeleine: Contacts between Schönbrunn and the Jardin du Roi at Isle de France (Mauritius) in the 18th Century. An Episode in the Career of Nicolas Thomas Baudin

92 Madeleine Ly-Tio-Fane ‘La Pepita’ did indeed make the journey to Mozambique returning to Isle de France13) on the 1st September 1787 with 200 slaves. Baudin who was look­ing for an opportunity to make profitable use of his ship was to become in­volved in the negotiations leading to the conveyance of the Emperor’s collec­tions to Trieste. HI Boos’s departure from South Africa was preceded by a spate of messages from the Cape to introduce him to Céré. The Imperial Consul-General Pel- grom in a letter dated 25th January 1787 described him as a man ‘avec l’extérieur bien simple . . . d’un mérite rare, et entiérement adonné ä son Etat et je suis persuadé qu’il trouvera en vous un ami qui lui facilitera beaucoup sa mission, car il a ordre de ne rien épargner pour se procurer toutes les raretés qui existent tant en botanique, animaux, coquillages, oiseaux et enfin toutes les piéces dignes du Cabinet d’un Souverain, et si la collection est assés grande, il pourra mérne fráter un vaisseau pour transporter le tout en Europe. Je lui ai conseillé de faire un tour á Madagascar et aux Séchelles oü il trouvera certainement beaucoup de raretés en co- quillages ou animaux, enfin je lui ai dit de vous consulter ä cet égard comme un amateur versé dans cette science . . .’14 *). Céré’s old friend Percheron, ‘Commissaire-Général des Colonies’ and Agent of the French Department of Marine at the Cape, felt constrained to write to introduce: ‘. . . M. Boos, botaniste envoyé ici par l’Empereur et qui depuis prés d’un an qu’il a passé au Cap a été perpétuellement occupé au genre de travail que cet Etat exige. Il passe ä l’Isle de France muni de lettres de recommandation pour vous et pour les Chefs de la Colonie: ainsi vous voyés que la mienne est de surrogation, mais j’ai pensé que je devois ä M. Boos avec lequel j’ai été fort lié de vous le faire connoitre pour ce qu’il vaut, et je suis bien assuré que vous en férés votre ami .. .’ls). Boos went directly to Belle Eau on the 28th March 1787 and sympathised at once with his host who wrote enthusiastically to Pelgrom ‘M. Boos ne me quitte plus’16). To Cobenzl, Céré expressed his gratitude for the Emperor’s present declaring that he would help the botanist in every possible way to bring together the most complete collection of rarities; he would arrange for Boos to explore both Isle de France and Bourbon, but would not encourage him to go to Madagascar, ‘pais extraordinairement riche en histoire natu­relle, mais maisain encore’ where he would jeopardise his health, even his 13) Calendrier des Isles de France et de Bourbon, 1788. Vide also Auguste Tous­saint La route des Isles (Paris 1967) 250 n. 23. 14) Pelgrom to Céré, 25th January 1787: Lettres V fol. 135. - Charles de Pelgrom (Pilgram ou Pilgrom) (1756-c. 1820) had arrived at Isle de France in 1782 on ‘Le Cro- ate’; consul for Tuscany in 1784, he was appointed Consul-General for the East Indies by Emperor Joseph II in 1786: vide Dictionary of Mauritian Biography 33 (1971) 973. ls) Percheron to Céré, 15th February 1787: Lettres V fol. 121.

Next

/
Oldalképek
Tartalom