Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 16. (1963)

WAGNER, Georg: Der Wiener Hof, Ludwig XIV. und die Anfänge der Magnatenverschwörung 1664/65

98 Georg Wagner Ihr die Resolution entnommen haben werdet, die Ihre Majestät gefaßt hatte, Ihre Truppen im Elsaß überwintern zu lassen, und Ihr werdet aus der beigegebenen Depesche ersehen; daß Ihre Majestät zwecks Durchfüh­rung Ihrer früheren Befehle wünscht, daß Ihr aufbrecht, um nach Frank­reich zurückzukehren“ 25). Und daran schließt sich der Wunsch des Königs, er möge für die kranken Soldaten in Preßburg Sorge tragen. Grémonville hatte unter anderem den Auftrag, in Verhandlungen mit Wien die Pflege der nicht Transportfähigen — von 140 zuletzt noch Kranken konnte man doch 100 beim Rückmarsch mitnehmen — sicherzustellen. Daraus ergibt sich also, daß Deslandes am 4. oder 5. Oktober bei Coligny eingetroffen war und ihm den Rückmarschbefehl des Königs überbracht hatte und daß Ludwig XIV. diesen Entschluß vor Kenntnis des Waffenstillstandes von Vasvár gefaßt hatte. Aus Colignys Schreiben an Montecuccoli aus Barberg vom 11. Oktober 2«) ergeht der Empfang dieser Order: Monsieur. Ayant regeu ordre du Roy, mon maistre, de remener ses troupes en Alsace et ne pouvant ä cause de la foiblesse que m’a laissé ma maladie prendre congé de vous et vous donner advis des odres que j’ay regeu, j’ay creu que V. E. n’auroit pás désagreable que je le fisse par lettre et que je vous rendisse en mesme temps mille grace des faveurs que j’ay regeu de vous. Le Roy ayant eu advis, je ne sgay par quelle voye, de l’honneur que vous aviez fait ä la feste de St. Louys en sa consideration, me demande de vous en remercier de sa part et de vous dire que cela estant venu jusques ä luy il l’a regeu fort agreablement. Ce sont ses propres termes. Le Roy, mon maistre, a ordonné au Sr. de Gravel de solliciter nostre route aupres de Sa Majesté Imperiale. Mais comme, avec Vostre permission, Mes­sieurs ses ministres, ne se hastent pas trop, nous sommes icy dans des lieux ou nous nous ruinons absolument et ne sgavons de quel costé to[u]mer. Si vous vouliez Mons. nous donner quelques lumieres, par cela vous nous obligeriez bien fort. L’Empereur n’aura pas grande satisfaction de nous voir retoumer miserables et mal traittés apres l’avoir bien servy. Cela est fruit qu’on nous mette dans des lieux ou on ne sgavoit avoir des vivres pour de l’argent. V. E. sgait bien que des chevaulx qui vont tous les jours ä quatre lieues au fourage ne sont pas en estat d’entreprendre un grand voyage. Je serois bien fasché que le Roy eut sujet de se plaindre de l’Empereur par le mauvais traittement qu’on auroit fait ä ses troupes. Je suis Monsieur Vostre tres humble et tres obeissant serviteur Coligny. Dieses Schreiben ist umso bedeutender, als es u. a. zeigt, daß die Be­ziehungen zwischen der französischen Generalität und Montecuccoli letzt­25) Vous aurez veu quelques jours aprés son depart arriver auprez de vous le S. Deslandes avec des ordres du Roy, qui vous auront apris la resolution que Sa Ma*«, avoit prise de faire hyvemer ses troupes en Alsace et vous verrez dans la depesche qui est cy jointe que Sa Ma*«. desire qu’en execution de ses premiers ordres, vous partiez pour repasser en France. 2e) K(riegs) A(rehiv) F(eld) A(kten) T(ürken) K(rieg) 1664/X/10. Auto­graph.

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