Mitteilungen des Österreichischen Staatsarchivs 12. (1959)

HRAZKY, Josef: Die Persönlichkeit der Infantin Isabella von Parma

208 Josef Hrazky mais n’ayés pas, je vous en prie, si bonne opinion de moi, si ce n’est à l’égard de ma tendresse, car vous auriés furieusement à rébattre, lorsque vous me con- noitrés. Soyés au reste bien persuadée, que je suis et serai toute ma vie votre fidel(l)e Soeur Isabelle Marie Louise. VT. 81. Colomo, ce 26. Juliiét 1760. Madame ma chere Soeur, Vos lettres sont tout jours l’annonce de quelque événe­ment heureux, en voila deux de suite, qui sont marquées par les nouvelles de deux victoires, j’espere qu’à la troisième le Roy de Prusse sera battu tout de bon. je le desiderois bien vivement, car j’espere, que cela vous apporteroit la paix, il seroit bien heureux pour moi, qu’elle fut au moins sur le tapis à mon arrivée, mais cet interet-là n’est pas aussi vif que celui que l’amitié me fait prendre à tout ce qui vous regarde et surtout à ce qui regarde S. M. l’Impera- trice, pour qui ma reconnoissance et ma tendresse sont extreme. Vous ne me férés jamais convenir, ma chere Soeur, que mes qualités méritent tous les sentimens, que vous avés pour moi. ce que je puis vous dire c’est que ma tendresse pour vous le mérité, et je puis vous assurer, qu’outre celle que les liens, qui vont m’unir à vous, exigent, j’ai toute celle d’une véritable soeur et d’une parfaite amie. Mais permettés aussi, qu’à mon tour je vous reproche d’avoir trop peu bonne opinion de vous meme, soyés persuadée, qu’à toute sorte de titres vous mérités l’amitié de tous ceux, qui ont le bonheur de vous connoitre, soit en réalité soit par reputation. Vous pouvés en outre compter, que je suis bonne Autrichienne et bien plus encore votre fidele soeur Isabelle Marie Louise. VI. 32. Parme, ce 26. Aoust 1760. Madame ma chere Soeur, à mesure que le tems approche, on voit plus d’Alle­mands dans Parme, je vous assure, que cela me fait un plaisir inexprimable, car c’est une nation, que j’aime véritablement, non seulement par devoir, mais par inclination, encore 5 semaines environs et j’auroi le bonheur de vous voir, c’est avec tout l’empréssement imaginable que j’attend ce moment, ma chere Soeur, au delà de toute expression, je vous prie d’en etre persuadée et de m’aimer un peu. c’est tout ce que je desire, étant votre fidel(l)e soeur Isabelle Marie Louise. VI. 33. Parme, ce 4. Septembre 1760. Madame ma chere Soeur, il m’est impossible de vous écrire longuement, aujour­d’hui m’étant levée fort tard et n’ayant pas pu écrire par conséquent ce matin, je suis d’ailleurs très occupée et ce qui est pis encore ,je redout(t)e un peu, n’ayant dormi qu’environs 5 heures la nuit passée et le jour d’hier ayant été un peu fatiguant pour moi, je tombe de sommeil et ne sçais en vérité pas ce que je dis. adieu donc, ma chere Soeur, je vous embrasse de tout mon coeur et suis votre fidel(l)e Soeur Isabelle Marie Louise. VI. 34. Brixen, ce 21. Sept. 1760. Madame ma chere Soeur, toutes mes lettres aujourd’hui commencent par deman­der pardon, il est vrai, que je suis un peu coupable de n’avoir pas répondu plustot à la votre du 10. de ce mois, j’aurois des raisons sans, nombre à alléguer

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