Domanovszky Sándor: József nádor iratai I. 1792-1804. (Budapest, 1925)
1792.
tement, qui dura vers jusqu'à 9 heures. Ensuite nous soupâmes et allâmes voir l'illumination, qui étoit fort belle, particulièrement celle des juifs. _ I Le 7 e matin étant la fête de Corpus Domini nous •—:—I allâmes à 8 heures au fonction à l'égisle où nous entendîmes la messe chanté par le primas. La procession commença ensuite à 9 heures et finit à 11 heures. Après qu'on eût chanté le Te Deum nous retournâmes à la maison. L'après diner nous allâmes au Kammer Wald, 1 promenade des plus agréables d'ici, mais distante une heure du chemin. Jiin g I Le 8 e au matin il n'arriva rien d'intéressant. Après 1—!—I diner nous allâmes dans l'isle, appartenant à mon frère Léopold, où nous voulûmes pêcher à l'hameçon et n'attrapâmes rien. Il y avoit des pêcheurs, qui tirèrent devant nous leurs filets et qui prirent quelque chose ; nous espérions qu'ils prendroient peut être un esturgeon, mais nous fûmes trompés dans l'ésperances et ne retournâmes que fort tard à la maison. g i Le matin du 9 e il n'arriva rien, qui merhVroit, un " —I qu'on en fasse mention. L'après diner nous allâmes à Promontorium. C'est une des plus belles promenades d'ici, d'autant plus, que le chemin va toujours le long du Danube. Arrivés à notre but nous descendîmes de cheval pour voir les sousterrains, qui se trouvent dans cette endroit et qui sont remarquables. Le premier, que nous vîmes est une très grande caverne, fait à ce que l'on dit par les turcs. Il semble qu'elle leur servoit de carrière. Il y a dans ce sousterain plusieurs maisons et 10 familles y habitent; la lumière y entre par les fentes très spacieuses, qui servent en même tems d'entrée. Outre la rue principale il y a quelques autres petites rues sous terre, mais qui ne sont que d'une ou deux maisons. Les maisons bâties dans ce sousterrain sont d'une terre glaise très forte, dont on fait les briques pas cuits. Les maisons n'ont point de toit, la voûte du sousterrain les couvrant. Je puis assurer, que n'ayant pas d'idée d'une chose semblable, j'ai été tout étonné en le voyant. Nous montâmes ensuite une hauteur pour voir les autres cavernes, qui s'y trouvent. Il y en avoit plusieurs, où l'on pouvoit entrer, mais les pluies et les neiges ont remplis les ouvertures de terre. Il n'y en à cette heure qu'une, qui soit practicable; l'on dit, que le prince Eugène y tenoit ces chèvres, et en effet en fouillant la terre, on trouve encore leur immondices, ce qui y fait croître du salnître. Sur le haut de la colline il y a des carrières, dont la pierre est tendre aussi longtems, qu'elle est sous terre, mais dès quelle vient à l'air, elle durcit de plus en plus. Dans le même village il y a encore une autre espèce singulière de maison. La colline auprès de laquelle le village est située, est 1 Kamaraerdő.