Hajnal István: A Kossuth-emigráció Törökországban, I. kötet (Budapest, 1927)

IRATOK

Ministres de la Porte assurent qu'elle est controuvée et que jamais il n'était question ni de cette ville, ni de la deportation des Chefs des autres réfugiés Magyares. Aprés cette assurance il m'a paru superflu de chercher les moyens de faire parvenir la pétition ä S. M. I. le Sultan; je la remettrai au Gl. Guyon ä son retour et eile sera déposée éhez lui jusqu'a Vos ordres ultérieurs. Les dispositions des Ministres Ottomans pour les Magyares et leur cause me paraissent excellentes, mais ils ont des devoirs, des obligations envers d'autres Gouvernements qu'ils ne peuvent méconnaitre ostensiblement. II y a des choses pour lesquelles on ne peut pas obtenir une authorisation legale, mais qu'on peut exécuter ä ses risques et perils, en profitant des dispositions favo­rables du Gouvernement ; a cette catégorie appartient la commu­nication avec l'Intérieur et l'Etranger. C'est ainsi que faisait l'émigration Polonaise, c'est ainsi qu'elle le fait aussi. J'ai lieu de croire ä la sincérité du Gouvernement Ottoman et a ses bonnes intentions pour la cause Magyaré et j'äi une nouvelle preuve de ces dispositions dans la recommandation qui m'a été faite par les Ministres Ottomans, de communiquer aux Ambassadeurs de l'Angleterre et de France la dépéche que Vous avez écrit, Monsieur, au C te Andrássy; et de stimuler l'Occident ä parier en Votre faveur. Je ne puis douter un instant du coeur magnanime du Souve­rain Ottoman, qui voudrait atténuer autant qu'il se peut les infortu­nes de Votre situation; mais l'aecomplissement de Vos espérances politiques pour l'avenir dépendra de Tattitude amicale que con­servera l'Occident et de l'attitude que prendra l'émigration eile mérne. Je crois, Monsieur, que tout en restant en Turquie, Vous pourrez agir en Angleterre, en France et en Amérique par Vos compatriotes, qui se trouveront libres d'y aller, ou qui s'y trou­vent^dejä. Votre lettre pour M r Fontana a été expédiée. Dans tout cas je serais heureux de Vous étre utile et Vous me trouverez tou­jours prét ä Votre appel. Veuillez agréer l'hommage de mes sentimens respectueux avec lesquels je suis Monsieur Votre trés humble serviteur [Hátán-] Michel Czayka Czaykowski. 1 179. c. 1 Czayka egy dec. 14-én Czartorykihoz intézett jelentésében e levelé­ről a következőket mondja: „Feleletem Kossuthnak a leghívebben adja vissza Aali pasa szavait. Aupick tábornok és, mint mondják, Canning is, (mit elhiszek, mert Aupick önmagától ilyesmire nem képes,) dühöng Kossuth türelmetlensége és meggondolatlansága miatt. Resid pasa mondta: ,Kossuth

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