Jánossy Dénes: A Kossuth-emigráció Angliában és Amerikában 1851-1852, I. kötet (Budapest, 1940)
Okirattár
l'Autriche coritestera toujours c'est la tendance de couvrir du manteau de l'hospitalité accordée ä des étrangers, des attentats dirigés contre la tranquillitó intérieure de Gouvernements amis. Nul doute que le droit de protester contre des actes de cetté nature n'acquiére une nouvelle force si le Gouvernement qui les permet chez lui au detriment d'autres Puissances, est le premier ä les reprousser comme une violation du droit des gens des qu'ils sont tolérés autre part, ä son propre prejudice. Ces principes, le Gouvernement de Sa Majesté Britannique, en a lui-méme fait l'application en plus d'une occasion dans Fintérét de sa propre sűreté. Qu'il soit permis au sousigné, de n'en citer ici qu'un seul exemple d'une date assez récente. Lorsqu'en 1848, l'agitation ä laquelle était en proie l'Irlande excitait aux Etats-Unis d'Amérique d'ardentes sympathies, le gouvernement anglais se prévalant des pouvoirs extraordinaires dont l'avait muni le Parlement, donna l'ordre d'arréter tous les voyageurs provenant des Etats-Unis comme suspects prima facie, par cela seuls qu'ils arrivaient d'un pays qui avait trahi des sympathies pour les insurgés irlandais. Répondant aux plaintes articulées ä ce sujet par le Représentant des Etats-Unis, Lord Palmerston, dans son office, qu'il lui adressa ä la date du 30. sept. 1848, justifia alors les mesures de son gouvernement par des raisons qui semhlent au soussigné, parfaitement concluantes. Aussi ne saurait-il mieux faire qu'en se les appropriant et en reproduisant ci-joint le texte de cette piece tel qu'il a été livré ä la publicité dans les actes du congrés américain. Dans cet office, Mr. le Principal Secretaire d'Etat de Sa Majesté Britannique établit, en terminant que le Gouvernement Britannique tenant compte des difficultés constitutionnelles du Gouvernement des Etats-Unis n'avait point cru devoir le presser par des representations contre un etat de choses qui sans cela n'aurait guére été compatible avec le maintien de rapports d'amitié entre les deux gouvernements; mais que de 1' autre cőté le gouvernement américain ne saurait, sous l'empire de pareilles