Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans

désireux d'y déposer leurs documents,, Elles recherchaient et communiquaient les documents demandés pour servir dans différentes affaires et se chargeaient même d investigations à cet effet. Au delà de leurs occupations ainsi resúmeseles archi­vistes des archives nationales anciennes ne poursuivaient pas de travail scientifique- si l'on entend par là une ac­tivité quelconque d'historien. Pendant les 120 années qui se sont écoulées depuis la création des archives nationales an­ciennes jusqu'à leur suppression, il n'est même pas arriva une douzaine de fois de voir un chercheur scientifique y tra­vailler. Les autorisations de recherche étaient d ? ailleurs délivrées par le palatin et même l'archiviste en chef Jézsef Miklés Kovachich, dont nous avons déjà parlé plus haut, avait besoin d'une autorisation palatinale pour copier certaines pièces conservées aux archives. o^>o A cette époque pourtant, la science frappait un peu partout aux portes hermétiquement fermées des archives, afin de s'y faire admettre et d'éclipser progressivement l'occupa­tion jusqu'alors presque exclusive des archives, à savoir la défense des droits et privilèges* L ? effondrement des droits et privilèges nobiliaires et l 7 épanouissement de la société bourgeoise apportèrent des changements décisifs dans l'évolu­tion des archives. Les archives de l'ère bourgeoise accor­daient désormais de la place aux intérêts de la science. La science à son tour imprimait un orientation nouvelle à l'évo­lution des archives* L'histoire des Archives Nationales de Hongrie permet de conclure dans le même sens. La féodalité hongroise fut supprimée, encore que non sans reste, par les conquêtes de la révolution bourgeoise de 1848. Les autorités féodales furent supprim^set les mini­stères^ autorités centrales de la bourgeoisie > prirent leur place. Les archives et .les archives courantes des autorités

Next

/
Oldalképek
Tartalom