Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans

de cet ordre» Soas prétexte que les documents demandent à être classés et que les instruments de travail sont en voie d'être rédigés, les Archives de la Nation et les ar­chives palatinales n'ont jamais été livrées* Les documents des archives du Grand-Justicier, qu'il a été obligé de livrer, lui furent restitués après la mort de l'empereur» Les archives nationales anciennes n'ont en rien souffert pendant la guerre de libération de 1848-49« L'ar- • chiviste du royaume József Miklós Kovachich n'était pas à vrai dire partisan de Kossuth, et loin de suivre le parle­ment à Debrecen avec ses archives, il quitta au printemps 1849 Buda et gagna Vienne pour fuir les troupes hongroises» Il n'y a cependant pas lieu d'affirmer qu'il était au ser­vice des tyrans, En 1853 il trouva des arguments suffisamment bien fondés pour éviter que les archives nationales fussent fon­dues aux celles du Conseil de lieutenance et de la Chambre pour être envoyées à Vienne après triage. Il donnait d'ail­leurs des réponses souvent cavalières aux différentes in­structions que lui adressait la cour, et évitait dans la plupart des cas de leur donner suite. En raison même de leurs origines, les archivés na­tionales anciennes se divisaient en trois parties. Dans les cadres des Archives Nationales actuelles, elles ont gardé la même division. . Les Archives de la Nation, archívum regni , consti­tuent la première partie. X étaient conservés en premier lieu les documents des diètes et des commissions parlemen­taires, ainsi que les pièces relatives à certaines affaires importantes, traitées devant la diète» Les documents étaient classés suivant leur objet. Les lois étaient groupées à part, également suivant leur objet. Les Archives Nationales nouvelles conservèrent et développèrent ces fonds des Ar­chives de la Nation. Ce fonds d'archives, dont la pièce la plus ancienne date de 1267 > s'enrichissent régulièrement

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