Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)

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tout-á-coup Parréter. Aujourd'hui la Légion consiste de 5 Bataillons comptant un effectif de 3170 hommes, répartis ainsi qu'il suit; savoir: Le ler Bataillon á Alexandrie Les 2éme et 3éme á Acqui Les 4éme et 5éme bataillons á Asti. A cőté et en dehors de la Légion, se trouvaient un grand nombre d'ofíiciers, venus de pays lointains, se mettre aux ordres du comité, et dont ils recevaient une subvention. En attendant qu'ils pussent entrer dans les rangs, ils étaient occupés dans les travaux de leur spécialité ou dans des missions diverses. La position que la paix a faite á la Légion, ne saurait étre trop longtemps prolongée, sans compromettre la cause commune, au service de laquelle elle fut engagée, ainsi que les intéréts qui s'y rattachent. Dans cetté situation, j'ai l'honneur de présenter ci-dessous, á votre Excel­lence, les points sur lesquels, je crois qu'il est de mon devoir d'appeler son attention particuliére afin d'aplanir les difficultés pendantes et celles qui pour­raient s'élever plus tard. 1° Compléter l'Amnistie stipulée en faveur de nos soldats, par leur libéra­tion du service militaire de l'Autriche, conformément á la promesse que l'Em­pereur nous a fait parvenir la veille de son départ de Turin, par les soins de Mr. le Sénateur Piétri. Ayant cru, pouvoir donner cetté garantie á nos soldats, nous serions donc compromis au dernier degré devant le pays, si par malheur cetté promesse se trouvait décue. Comme vainquers, les Puissances Alliées obtiendront facilement cetté con­cession humanitaire, sans laquelle l'Amnistie ne serait qu'illusoire, car les soldats, de nouveau incorporés dans 1'Armée Autrichienne, y seraient soumis aux plus mauvais traitements. Un désir exprimé de la part des deux Puissances ne trouverait certes pas, dans les circonstances actuelles, la moindre opposition et d'autant moins que les Hongrois n'ont encore prété serment, ni porté les armes contre l'Autriche. Une libération tout-á-fait analogue et bien autrement sensible á l'Autriche, lui avait été imposée par la garnison seule de Comorn, dans l'acte de sa capitulation en 1849. 2° Le licenciement de la Légion pourrait s'opérer de la maniére suivante. A. Embarquement á Génes pour Trieste. B. Remise, avant d'embarquer, á chaque sóidat d'un congé de libération de tout service militaire ultérieur; - á défaut de passeport ce titre leur en tiendrait lieu. C. Afin de rasseurer les soldats, il serait bon que leur transport s'effectuát sur des navires des marines Alliées et sous la conduite d'un Commissaire Piémontais ou Francais. Ce dernier serait en outre chargé de remettre aux hommes l'indemnité de quinze jours de solde accordée par le Gouvernement de sa Majesté le Roi. D. A partir de Trieste, les soldats regagneront par le chemin de fer, isolé­ment ou en troupe, leurs foyers respectifs. Les frais de voyage seraient réglés entre les divers gouvernements.

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