Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)

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C'est ainsi que j'entends la centralisation du mouvement révolutionnaire de l'Europe. - Et cetté centralisation ne se fait pas par des déclamations publi­ques, par des appels au monde, par des déclarations de guerre aux tous les Rois, - ou au moins on ne devrait fairé de télies proclamations que quand on a déjá l'arme á la main, pour porter le coup. Sous ce point de vue je dis donc: Votre Patrie et ma patrie ont un ennemi commun. Chaque coup que votre nation porté á cet ennemi, est un profit pour la mienne, et chaque coup que ma nation porté á lui, est un profit pour la votre. Agissant séparément, nous affaiblissons notre ennemi, l'un á profit de 1'autre, agissant conjointement, simultanément, nous divisons ses forces; et en les divisant, nous l'écrasons. Voilá donc l'appui de votre nation á la mienne et de la mienne á votre nation, acquis et assuré non par des idées vagues de la solidarité humanitaire, mais par des intéréts les plus puissants qui peuvent fairé agir sur les senti­ments, le dévouement, la bravoure d'une nation. Ainsi donc nous sommes d'accord sur le but. Tout ca que je peux sóit pour aggrandir ou pour rassurer vos forces, sóit pour affaiblir celles de votre ennemi, vous est d'avance 7 . - Les choses á fairé aprés la victoire, sont du ressort domestique. Nos peuples s'en aviseront. Néanmoins je dois dire quelques mots sur le principe. Vous dites que vous envisagez la république non comme but, mais comme moyen. Vous dressez l'étandard républicain pour parvenir á la guerre et par la guerre á la constituante, alors si le pays voudra une royauté, vous la subirez. Quant á moi je dis: La Providence peut fairé de moi ce qu'elle veut. Elle me peut donner en partage le martyre, la prison, l'exil éternél, l'échafaud — ou la victoire de la liberté, — mais Dieu mérne ne peut fairé que je sois jamais ou roi moi-méme, ou sujet d'un roi, - car dans une circonstance on ne me pourrait őter la faculté de m'en débarrasser ou par l'exil, ou par la mort. - C'est quant á moi l'homme. Mais avant tout je suis patriote. Et comme tel, j'ai classé mes buts. 1./ L'indépendance de ma nation. 2.1 la République. Donc si je ne pourrais atteind­re l'indépendance qu'en acceptant la monarchie, - moi je m'expatrierais, mais je l'accepterais pour ma patrie. - En cas contraire si je pourrais atteindre l'indépendance sans devoir l'acheter au prix de la royauté - je n'accepterai plus la monarchie. C'est-á-dire: si j'aurais combattu et vaincu sous le drapeau républicain, vaincu pour le principe républicain, je considérerais la victoire conquise comme un dépőt sacré de toute postérité, et je risquerais plutöt une guerre civile, que d'admettre qu'une constituante ait 8 la prétention de décider si la nation dóit rester souveraine ou non? De la souveraineté de la nation immortelle une fois acquise nulle assemblée des hommes mortelle n'a pas le droit de disposer. Au fait, vous me permettrez la remarque dire , je relévé le drapeau répub­licain, je combats, je vainque 9 sous ce drapeau - mais aprés la victoire vient la constituante, elle choisira entre République et Monarchie; ainsi donc vous qui

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