Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)

DOKUMENTUMOK

12. 1850. augusztus 7., London 1 Az Európai Központi Demokrata Bizottság 2 nevében Mazzini, Ruge, Darasz és Rollin felhívása Kossuth Lajoshoz (teljes közlés) A Bizottság nevében hivatalosan felkérik Kossuthot, hogy csatlakozzon a Bizottsághoz, valamint engedélyét kérik, hogy nevét kiáltványaikon szerepel­tethessék. Londres, le 7 aoűt 1850 Le Comité Central Démocratique Européen au citoyen Kossuth Frére, Si la révolution a succombé matériellement en Europe, jamais l'idée révo­lutionnaire n'a été plus robuste, plus vivace, plus universelle. Les Rois, par leurs atrocités, se sont chargés de lui fairé fairé un rapidé chemin. Que lui faut-il donc pour triompher? La seule chose qui lui a manqué en 1848 et en 1849: une organisation, un plan d'ensemble, une direction commu­ne, la simultanéité d'action. Les Rois ont réussi en s'attaquant aux nations isolément, et en réunissant leurs efforts successivement contre chacune d'elles. Que les nation, á leur tour, explosionnent d'un seul coup et dans un mérne mouvement, pour diviser les rois et néutraliser leurs forces. C'est cetté fraternité de pensée, c'est cetté con-comitance d'action que nous avons essayé de réaliser en fesant un appel collectif á tout homme qui se sent un coeur libre et un bras vaillant. II serait superflu de vous dire, Frére, combién de fois, dans nos réunions, le nom héroique de la Hongrie si dignement représenté par le votre, a été prononcé 3 . Combién de fois mérne de fausses nouvelles nous ont donné et nous don­nent encore, chaque jour, le doux espoir de vous voir parmi nous, nous aidant de votre expérience et de votre patriotisme. Mais le tems s'écoule et les rois s'apprétent; mieux vaut donc vous adresser cetté lettre, au risque de la fairé se croiser avec vous. Si, comme nous l'espérons, les idées du programme ci-inclus sont les vőt­res, apposez-y votre signature et faites nous la parvenir par la voie la plus prompté. Nous ne pourrions vous dire, sans blesser votre modestie, quelle importan­ce nous attachons á votre adhésion que, malheureusement, nous n'avons pas le loisir d'attendre. Si, pour l'avenir, vous jugiez utile, comme nous le pensons unanimement, que votre nom figurát avec les nőtres sur quelque communication solennelle, peut-étre pourriez vous autoriser le Comité Central á l'y apposer. En attendant le plaisir bien vrai, bien sincére de vous embrasser, travail­lons, Frére, á la délivrance des peuples et le Dieu des opprimés nous sóit en aide.

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