Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)
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res, il est essentiel, que ces piéces leur soient remises par quelqu'un, qui est dans la position d'en demander du moins une réponse verbale, et le quel nous communique cetté réponse littéralement, telle qu'elle sera donnée. Nous reservons l'appel aux peuples et á l'opinion publique á publier dans tous les journaux contenu dans la piéce /. pour le cas, que ces réponses ne contiennent assez de rassurant pour notre sort, parce que dans ce cas, il ne nous resté plus que cetté derniére démarche á fairé. Pour effectuer ceci et ne pas perdre de temps, nous joignons la dite piéce á la dépéche au Comte Teleki á Paris, en l'instruant qu'il n'aura á se servir de la dite piéce qu'en cas qu'il recoive l'avis de Constaninople, que MM. les Ambassadeurs n'ont pas nous donné une consolation assez rassurante 7 . Nous Vousprierions donc, des que MM. les représentants de Francé, d'Angleterre et des Etats-Unis auront répondu á notre mémoire, de communiquer également au C[om]te Teleki cetté réponse, en lui expédiant nos dépéches, Votre Excellence voit par la délicatesse de sette démarche qui peut nous étre de la plus grandé utilité, mais peut aussi empirer notre sort par la force de certains éléments dont nous sommes moins en état de juger, rélégués, comme nous sommes. Dans ceci est contenu la principale excuse, pourquoi je m'adresse á Votre Excellence, et je la prierai au moins, dans le cas qu'elle trouve ne pas pouvoir se charger de l'exécution elle-méme, de vouloir bien au moins ne pas retirer ses conseils et son expérience ni á la personne qui sera chargée de l'exécution ni á nous autres, qui ne saurions assez l'apprécier. Dans le cas que Votre Excellence ne trouve point convenable de se charger de la transmission des piéces jointes aux Ministres, aux quels elles sont adressées, et que le Général Guyon n'y fut pas, je Vous prierai de remettre l'affaire entiére entre les mains de Mr Csajka á qui j'écrirai á cet effet 8 . Le Colonel Monti m'a souvent donné des assurences si positives sur les sentiments de Votre Excellence, que je me suis senti encouragé á Vous demander cetté faveur et je suis convaincu, que si Vous ne vous chargerez pas de l'exécution de quelque parti que ce sóit de cetté priére, ce sont des motifs de plus haute considération, qui Vous retiendront. Agréez l'assurance de ma plus haute estimé et de ma 9 considération la plus distinguée 10 . 1 Batthyány Kázmér sk fogalmazványa, Kossuth ceruzával írt rájegyzéseivel, francia, ill. Kossuth rájegyzése magyar, 4 f (7 p) — MOL R 90 I. 741. — Közli Kastner: Mazzini e Kossuth. 97-99., de nem közli Kossuth rájegyzéseit, valamint a levél végén olvasható, Batthyány által Kossuthnak írt sorokat. - A levélfogalmazvány keltezetlen, ld. 10. jegyzetet. 2 E levél tulajdonképpen kísérőlevél, amellyel a deportáltak helyzetének nyomorúságát ismertető „mémoire"-t és egyéb mellékleteket továbbítanak Tecco bárónak. A fogalmazványt Batthyány megküldte Kossuthnak (hátlapján Kossuth neve mint címzett szerepel, s Batthyány feltört pecsétjének töredéke), aki megjegyzésekkel látta el azt, majd a javítás erősebb tintával történt. Az érdemi javításokat és betoldásokat az adott helyhez fűzött jegyzettel ismertetjük. 3 A jelzett mellékletek nincsenek a levél mellett. 4 A javításban nyelvtanilag helytelenül „sóit" olvasható „soient" helyett. 5 A javításban helytelenül „cet a dire" olvasható „c'est-á-dire" helyett. 6 E mondat idáig utólagos javítás eredménye. A javítás Kossuthnak e szövegrész mellett ceruzával írt megjegyzésén alapul, a megjegyzés egyben jelzi azt is, hogy mi volt az eredeti fogalmazvány tartalma. Kossuth megjegyzése, amely tollal át van húzva: „Tecconak tudomásul