Fekete Nagy Antal: Az Orczy család levéltára : Repertórium (Levéltári leltárak 9. Budapest, 1959)

Idegennyelvü tartalmi kivonatok

LES ARCHIVES FAMILIALES ORCZY Ce n'est qu'a la lin du XVIII

e siècle que la carrière de la lamille ORCZY, d'un début modeste, monta en flèche. En ce qui concerne son origine, la lamille doit être rattachée à la Transdanubie, aux comitats Somogy et Vas, où elle vécut en petite noblesse jusqu'à la lin du XVII siècle. En ce teraps~ci, elle, établit sa résidence au petit village Csômôte (comiii.t Vas), ou elle possédait des parcelles. Dans ce village, également d'une lamille de petits propriétaires, naquit Istvân Telekessy, qui, promu éveque d'Eger. a 4699, emmena avec lui son parent présomptiî, le Jeune Istvân ORCZY. et il l'a lait intendant des domaines épiscopaux. Depuis lors, la carrière d'istvân ORCZY suit une progression constante, le nombre de ses îonds augmente du plus en plus. Passé aux impériaux, 0 ïavorisa, lui aussi, la chute du soulèvement Kâkôczi, aussitôt il devint sous-*préIet du comitat Heves, puis, a partir de -1714, durant 20 années, il lut capitaine des lazyge^-Coumans, en 1724 juge de la Table Royale, ensuite. Grande Justicier suppléant. 0 se procura la dignité de baron et il reçut les marques de haute distinction. Pour la dénonciation, des kouroutz, des l'an -17-10, il eu part a une concession de terre. Sa femme, Zsuzsanna PETROVAY. dut son origine en ligne léminine a Sa lamille BEDEGHI NYARY» possédant aux comitats Heves et Nôgrâd des grandes propriétés dont la plupart la lamille ORCZÏ acquit par voie de succession et par achat En ce qui concerne la succession de la branche filiale, Istvân s ORCZY garantit a sa lille une rente et une indemnité pécuniaire de sorte que les domaines échurent sans partage a son tils unique, Lôrinc, lé ïutur général et écrivain. Ce-dernier, lui aussi, lut un grand acquéreur des Ionds. Il accrut les biens originaires par l'acquisition des domaines et des «puszta» a Bâcska, et de plus, il prit a terme de ce genre pour s'y livrer a l'élevage du cheval et des bestiaux de grande envergure. , Les descendants de Lôrinc - deux ïfls et quatre filles «* se prirent à la désintégration de la totalité des biens. Mais bientôt Jôzsel, ayant épousé Borbâla BERÉNYI, lille de '2amas BERÉNYI, agrandit Tactil de ses Ionds. Salemme* Borbâla, était lille de Joséphine HALLER et petite-filie du général Samuel HALLER. Cette branche de lamille HALLER, descendant en ligne maternelle de la famille NYÂRY, possédait aux comitats Heves et Nôgrâd l'autre partie des propriétés de cette dernière. Ainsi, les parties des biens des NYÂRY, étant jusqu'alors dans les mains des familles ORCZY et HALLER, se réunirent de nouveau. Grâce au mariage, non seulement les parties diîlérentes des biens mais encore les archives des familles ORCZY et HALLER passèrent aux mains d'un seul possesseur par îa raison que Jôzsef ORCZY ainsi que Borbâla BERÉNYI (cette dernière n'ayant pas un Irere de père et de mère) comme doyens de leurs familles, conformément a l'ancien droit coutumier de Hongrie, étaient dépositaires des archives familiales. C'est ainsi que les archives ORCZY ne sont que les archhres concentrées contenant les documents de la lamille ORCZY et ceux des HALLER, voire les papiers - même étrangers dans l'organisme des archives mentionnées - des avocats des deux familles, comme les dossiers de la famille KELEMEN. Les archives, conservées jusqu au commencement du XIX siècle a Gyôngyôs, après avoir subies bien des vicissitudes, a 4934, plutôt incomplètes et en ce qui concerne l'ordre primitiL bien altérées, lurent déposées aux Archives Nationales. Les Ionds des deux archives ne sont pas tout a fait séparés lun de 1 autre; au cours du dépouillement ils furent même quelquefois réunis, surtout ou il s'agit des propriétés qui appartenaient successivement a tous les deux familles et qui - unifiées plus tard - tombèrent aux mains des ORCZÏ. La partie la plus homogène des archives HALLER est la c ollec^tion se trouvant dans la série dite «Numerizata». Elle contient des papiers classés au début-du XIX siècle sans ordre chronologique et sans groupement selon les propriétés. Le classement par Ionds des archives ORCZY ne fut terminé que vers les années quarante du