Marisia - Maros Megyei Múzeum Évkönyve 11-12. (1981-1982)

I. Arheologie

42 D. PROTASE 2 toires nord-danubiens, ceux qui у détenaient la Suprematie étaient les commergants italiques. Le commerce daco-romain, basé ou non sur la monnaie, suppose l’existence et l’activité d’une couche distincte de marchands indigenes, comme intermédiaires mérne du I-er siécle av.n.é. C’est seulement ainsi qu’on pourrait expliquer la présence des monnaies et des marchandises romaines d’import trouvées mérne dans les régions montagnardes, moins accessibles, du centre et du nord de la Daeie. Tout comme dans le cas des échanges commereiaux avec les Grecs, la présence des marchands romains en Daeie a contribué dans une grande mesure á l’accroissement et á la variation du commerce interne, á la pénétration des éléments de civilisation romaine et, au plus, a méné ä la croissance de l’influence politique de Rome au nord du Danube. Nous accentuons le fait que les Daces ont attaint un degré de dévelop­­pement socio-économique assez avancé, parce qule c’est seulement ainsi qu’ils pouvaient jouer pour les Romains le röle de partenaires commer­ciaux utiles, mérne si les produits indigenes daces étaient, habituellement, des céréales, des animaux, des peaux, de la lame, du miéi, du sei, qui étaient changés contre monnaie, ou pour du vin, de l’huile ou dee produits d’artisanat. On peut affirmer que des la fin du И-e siécle et jusque vers l’année 80 av.n.é., les relations de la Daeie avec la République romaihe ont excellé par leur caractére commercial, toujours ascendent. Pour la Daeie ces relations ont eu des conséquences positives non seulement dans le domaine socio-économique, mais aussi dans célúi culturel-politique, en contribuant á son orientation générale vers l’occildent. Le denier romain est devenu la monnaie d’échange sur le marché dacique, en ramplagant les monnaies macédoniennes et grecques (y compris les imitations) et puis, vers la fin du II-e siécle av.n.é., mérne les monnaies locales daciques. A la veille du régne de Burébista, la Daeie entrait de plus en plus, sur tous les plans, dans la sphére d’influence de Rome qui se trouvait en pleine expansion sur le Danube moyen et inférieur. Pendant le régne de Burébista. L’historiographie roumaine concer­nant les Daces soutient á l’unanimité, depuis trois décennies, que pendant le régne de Burébista .environ 82—44 av.n.é.), comme résultat de Involu­tion interne et des relations étendues avec le monde hellénistigue gréco— romain, la société dacique en son ensemble a atteünt un stade de dévelop­­pement socio-économique, politique et militaire, culturel et organisatorique qui ait dépassé les limites tribales ou unional-tribales, se situant ainsi dans l’étape d’un état esclavagiste naissant. Les demiéres années, on est arrivé á la conclusion que pendant Burébista la Daeie eonstituait un puissant état centrálisé qui englobait, par unification, toutes les peupla­­des daco-gétiques des régions pontiques, danubiemnes et carpatiques. D’aprés certains chercheurs, Tétat dace avait un caractére tributaire. Les sources narratives gréco-romaines, les informations épigraphiques exis­­tantes (peu nombreuses), numismatiques et surtout les résultats assez spéctaculeux des recherches archéologiques jnontrent, sans équivoque,

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