Pokoly József szerk.: Magyar protestáns egyháztörténeti adattár. X. Budapest 1911.

III. Dr.Liffort Károly genfi polgár segélygyűjtő útja Erdélyben és Magyarországon.

vivans totesfois en liberté de conscience. Ce qui pourra estre ceuilly en Hongrie sera selon l'ordre qu'il a donné mis entre les mains de Monsieur Gr. Triboll ä L'hutsith et de la par le Sr Calandrin á la constume. II n'y a point de coing par le septentrion qui ne sóit esbranté. II a parié avec ung sien familier venant de Constantinoble qui luy a affirmé que le grand Turc Amurates s'apprestoit avec trois cent mille hom­mes pour se ruer sur le resté de la Hongrie. Les Moschovites sont sus leur garde. Les Tartares sont fortz de cent mille chevaucheurs pour dépopuler leurs voysins. Les Transylvains sont sommés (comment tributaires) de se joindre avec les Turcs, ce que leur est refusé pour ne vouloir espandre le sang chrestien. Les Polonois ne veulent permettre ä Sigis­mund leur roy de se partir du pays pour appréhender son royaume héréditaire de Suéde par la mort récente de son pere, dont s'ensuyvent grands discords entre les ambassadeurs a la court de Constantinoble; celuy d'Angleterre obtient ce qu'il demande. L'Empereur donne advis aux Hongrois qu'ilz payent triple tribu au Turc, disant qu'il ne les peult secourir, ce qu'ilz refusent et de faict les ligueurs disent avoir paix avec le Turc, pour plus facilement se joindre contre ceux de nostre religion. II 1 se diligentera de s'en retourner au plus tost que possible. Lundy XX e aoust 1593. N. Charles Lifort. D'autant qu'on espére que ceste prochaine journée de Francfort qu'on addressera de l'ardent provenant du voiage dudit Sr Charles Lyffort de Transylvanie, Moravie et ailleurs et qu'il a promis ä Mr Monavius, l'un des principaux entremetteurs des collectes de se trouver audit Francfort, estant nécessaire qu'il y aille pour recevoir ce qui arrivera et pour remercier ceux qui auront fait des libéralités comme aussi Messieurs escriront á la république de Dantzick, ä Mrs Gerolin et aux principaux qui se sont employez par de la. Arreste qu'on l'y envoye, mesmes qu'on luy baille un petit cachet pour sceller les lettres de remerciement de la part de Messieurs. Et au resté qu'en passant il visite Mr l'Electeur palatin, le congratule de son nouveau mariage et le prie de surcoir le payement de ce que luy est dheu, aussi qu'on escrive au secrétaire durand. Au resté que de l'argent qu'on recevra á Francfort on en paye les centes d'un an ä Basle. Lundy 3 e de décembre 1593. N. Charles Liffort. Les seigneurs com mis á la Chambre des Comptes ont rapporté 1 Liffort.

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