Domsa Károlyné, Fekete Gézáné, Kovács Mária (szerk.): Gondolatok a könyvtárban / Thoughts in the Library (A MTAK közleményei 30. Budapest, 1992)

KÖNYVTÁR ÉS KORSZERŰSÉG – LIBRARY AND MODERNITY

Bibliométrie, bibliologie, histoire, sociologie nomme analyse de contenu. La bibliométrie mesure l'écrit, l'iconométrie, l'image, etc. La méthode arborescente met bien en valeur la dépendance des niveaux les plus généraux de la mesure des niveaux les plus particuliers. Dans la communica­tion humaine l'informétrie dépend directement des apports de la sémiométrie et par la suite de ceux des différents systèmes de signes. C' est en ce sens que, bien souvent, on confond informétrie et bibliométrie du fait qu'une très large partie de l'information passe par l'écrit. On confond alors le tout et la partie. La méthodologie de l'arborescence présente deux avantages. Elle définit claire­ment l'objet spécifique de chaque métrie. Elle établit l'interrelation hiérarchique existant entre des métries particulières et des métries générales. Mais cette méthodologie a un inconvénient. Elle dissimule les interrelations fonctionnelles qui existent entre plusieurs métries, dans un objet de communica­tion ou médium visant à répondre à une catégorie de besoins l'ensemble étant analysé dans une perspective systémique. Une affiche, par exemple, est un mé­dium qui sert à informer le public dans un lieu collectif et, qui, pour cela, fait intervenir notamment l'écrit et l'image dans une relation de complémentarité. La solution de cette difficulté est apportée par une seconde méthode, celle des ensembles. Celle-ci a justement pour fonction, notamment, de résoudre le prob­lème des interrelations fonctionnelles. Deux ensembles peuvent se croiser. Le sous-ensemble ainsi constitué relève en principe des deux, bien que la perspective d'étude soit essentielle. Cette problématique avait déjà été posée par Otlet au plan des disciplines bibliologiques. Par exemple Roubakine avait crée la psychologie bibliologique ou bibliologie psychologique. La psychologie constitue une discip­line ayant un objet défini: les objets mentaux. La bibliologie étudiait le livre. La psychologie bibliologique était définie par Roubakine comme l'étude des phé­nomènes psychologiques de la communication livresque. L'utilisation des deux méthodes arborescente et ensembliste permet de déter­miner les cadres de la bibliométrie. La bibliométrie bibliographique constitue la bibliométrie spécifique puisqu'elle quantifie les résultats de la technique et de la science descriptive de l'écrit qu' est la bibliographie. Les bibliométries interrela­tionnelles ou sectorielles se situent au croisement de la bibliologie et d'autres disciplines dont elles étudient statistiquement les phénomènes. La bibliométrie lexicographique par exemple étudie statistiquement la langue écrite, le texte. La bibliométrie iconographique étudie statistiquement l'image fixée, en soi et dans sa relation avec l'écrit, etc. Mais ces catégories de bibliométries sectorielles peuvent tout autant être revendiquées par les disciplines sont elles dépendent: la linguistique dans un cas, l'iconologie dans l'autre, etc. D'où, là aussi, une am­biguïté qu' il convient d'éclaircir quant à leur usage. „ Gondolatok a kônyvtârban " 129

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