Csapodi, Csaba: L'avenir des périodiques scientifiques (A MTAK kiadványai 13. La Haye, 1958)

REV. DOC. Vol. 25, 1958, No. 3 OSAPODI, Cs. - L'avenir des périodiques scientifiques documentation pour chaque branche de la scien­ce et graduellement pour les branches spécialisées d'une manière de plus en plus détaillée. Mais en même temps il faut organiser des centres de do­cumentation nationaux en chaque pays, centres qui correspondent aux centres spéciaux inter­nationaux. b. L'auteur donne le manuscrit de son article dacty­lographié au centre de documentation de sa spé­cialité dans son propre pays, avec un court ex­trait fait par lui même, attirant l'attention sur les points de vue nouveaux et essentiels de son travail. Le centre traduit l'extrait immédiate­ment, et l'article le plus tôt possible, dans la langue mondiale acceptée par une convention mutuelle, internationale pour cette branche de la science. Le centre du pays envoie l'extrait tra­duit, pourvu de sa marque et d'une cote, au centre international de documentation. c. Le centre de documentation international publie simplement l'extrait reçu tout préparé dans son périodique hébdomadaire, en indiquant sous l'extrait, la marque du centre national qui l'a envoyé et la cote de l'extrait. d. Les bibliothèques, institutions de recherche, cen­tres de documentation et investigateurs s'abon­nent à ce périodique, s'ils le trouvent nécessaire. e. Les abonnés de ce périodique en reçoivent des informations sur les résultats scientifiques les plus récents du monde. Ils commandent directe­ment par télégraphe, le microfilm ou la micro­carte de l'article dont ils ont besoin, d'après la marque et la cote données dans le périodique, au centre de documentation national qui conserve le texte de l'article déjà non seulement dans la langue originale, mais aussi traduit dans la langue acceptée à l'unanimité par une convention inter­nationale pour cette branche de la science. La microphoto est prise directement d'après le texte dactylographié, l'impression de l'article n'est pas nécessaire. Ainsi tout le processus peut se dé­rouler - si l'administration est bien faite - en trois semaines, depuis la présentation de l'article jusqu' à l'arrivée de la microcopie dans toutes les ré­gions du monde. f. En ce qui concerne le côté pécuniaire du problè­me, les lents règlements de comptes internatio­naux pourraient être évités de la manière suivan­te: - Les centres de documentation internationaux et les périodiques seraient entretenus par les revenus du périodique. I - centres de documentation nationaux en­verraient chaque microphotographie gratuite­- Les microphotographies ne seraient à payer que pour les commandes adressées de l'inté­rieur du pays à son centre national. Il faudrait fixer le prix de la commande de sorte, qu'on en puisse couvrir les frais des centres natio­naux, payer les honoraires des traducteurs et les films envoyés gratuitement à l'étranger. Il est vrai qu'ainsi les prix des copies d'articles produites à l'usage intérieur seraient trop éle­vés, mais en revanche on recevrait tout à fait gratuitement le microfilm de n'importe quel article de l'étranger et les sommes importantes payées pour l'abonnement des périodiques pourraient être économisées. - Les honoraires des auteurs pourraient être payés par les centres de documentation natio­naux, peut-être en proportion des commandes reçues. 6. Conséquences de la solution proposée Le résultat de la solution esquissée serait donc d'émanciper les articles des cadres du périodique et de les transformer en un mode de communication plus alerte, plus mobile. Tout périodique cesserait graduellement de paraître à l'exception de l'unique revue d'information des différents centres de docu­mentation internationaux et d'une ou deux revues fondamentales jouissant d'une autorité internationa­le qui subsisteraient pour maintenir les relations in­ternationales d'une certaine science, par la publi­cation de nouvelles, de comptes-rendus d'ensemble sur certains domaines de la recherche, pour les dis­cussions etc. Les innombrables périodiques des uni­versités, académies et instituts scientifiques publiés dans une multitude de langues, dont la plupart ne peut d'ailleurs pas dépasser un cercle restreint de lec­teurs, cesseraient de paraître. Et la difficulté presque insurmontable des langues, subsistant encore au­jourd'hui, disparaitrait. A l'opposite des articles d'un caractère éphémère, l'importance du livre augmenterait. Les livres se­raient dans l'avenir les sources de l'histoire de la science mais non la masse immense des périodiques et articles, impossibles à contrôler. Un changement si gigantesque dans la publication scientifique ne pourrait pas avoir lieu d'un jour à l'autre, mais seulement comme le résultat d'une lente évolution organique et graduelle. Entre temps beau­coup de questions de détail attendent une solution, dont les moins urgentes ne sont pas le perfectionne­ment des appareils de lecture pour microfilms, la ré­duction de leur prix, l'exécution d'agrandisseurs automatiques à bon marché pour ceux qui veulent lire l'article non sur un appareil de lecture, mais dans la forme d'agrandissement photographique, etc. En tout cas, il vaudrait la peine de faire un essai ciñe ou des sciences naturelles, dans"3es domaines très restreints qui exigent l'information la plus ra­pide et la plus internationale. 81

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