A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 10. (Veszprém, 1971)

Sági Károly: A balatoni „fakutya”

türlich nicht. So z. B. wollte 1932 ein Winzer aus Badacsony­tomaj Csopak erreichen, bei Balatonakaii brach aber unter seinem Stuhlschlitten das Eis ein und er ertrank. Nach dem Zweiten Weltkrieg verschwand der herkömm­liche Stuhlschlitten vom Balaton und dies hatte manche Gründe. Damals wurde nämlich der Fischfang aus in das Eis geschlagenen Löchern eben wegen der damit verbundenen mannigfachen Gefahren eingestellt. Die nunmehr beiderseits des Sees vorhandene Eisenbahnverbindung sicherte auch eine zufriedenstellende Warenversorgung auf beiden Uferstreifen. Zu all dem kam, daß die dem Zweiten Weltkrieg folgenden Veränderungen der Lebensverhältnisse sich auch auf die Existenzbedingungen der ansässigen Bevölkerung auswirkten, indem man in zunehmendem Maße für Fernreisen die Eisen­bahn oder den eigenen Kraftwagen benützte. Die wenigen Jahrzehnte, in denen der Stuhlschlitten am Balaton heimisch war, sicherten seinem Dasein im Bewußt­sein der Bevölkerung kein dauerndes Andenken. Da er in den Jahren des Zweiten Weltkrieges zwangsläufig völlig En hiver, le Balaton est pris par les glaces pour de longs mois. Pendant l'entre-deux-guerres en hiver, le «chien en bois», cette forme de traîneau a été habituel sur la glace du lac. C'était une chaise, montée sur patins, glissant sur des fers de bande, poussé de deux bâtons à bout ferré. Les jour­naux de l'époque considéraient ce traîneau comme moyen de circulation ancestral sur la glace du Balaton. Mais János Jankó, déjà en 1902, est arrivé à la conviction que le «chien en bois» ne s'était répandu qu'aux années 1860. On peut suivre la direction de sa propagation vers Keszthely. Mais, puisque la dénomination «chien en bois» n'a apparu qu'en 1908, il est évident que même à Keszthely il n'était pas indigène. Auparavant nous rencontrons les dénomina­tions «traîneau, traîneau de glace», et «riskó» — expression patoise. Dans la région de Keszthely «riskó» était le nom général du traîneau. Nous supposons que cette sorte de traîneau nous est arrivée de l'Autriche. Sur une tête de page d'un calendrier viennois de l'an 1859 (Fig. 1) un «chien en bois» luxueux apparaît déjà comme agrès sportif. Nous pouvons faire remonter cet agrès sportif à des jouets d'enfants autrichiens et allemands. Otto Herman a dérit ces jouets. La première représentation connue du «chien en bois» de Balaton est de 1878 (Fig. 4.). Une planche épaisse en formait les supports, mais ceux du «chien en bois» plus moderne ressemblent aux supports de traîneau. Le premier «chien en bois» de Balaton connu a le même support que les «Knochen­schlitten» autrichiens (Fig. 2). Comment le «chien en bois» est-il arrivé sur la glace du Balaton? Voilà un problème qui est encore à résoudre. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas l'amusement hiémal de la famille Festetich qui a fait connaître le «chien en bois» aux habitants de Keszthely, puisque c'est un type rudimentaire qui apparaissait et non la pièce développée du calendrier viennois. Il se peut d'ailleurs qu'un employé autrichien des Festetics ait été le propagateur du «chien en bois». Mais d'autres voies d'emprunt sont encore possibles, puisque dans l'armée de François Joseph plus d'un soldat de Keszthely pouvait porter les armes. L'implantation du traîneau nommé «chien en bois» en hongrois, poussé de deux bâtons à bout ferré était facilitée par le fait que l'on poussait les patins en os, utilisés dès l'âge primitif jusqu'à nos jours, également d'un bâton ferré. Nous autres Hongrois nous servions d'un bâton, les Autri­chiens se servaient quelquefois de deux bâtons pour pousser ces patins. Dans la région du Balaton, le patin en bois, muni d'une lame en fer est connu depuis l'âge primitif. Des dessins de tels patins nous sont parvenus de Keszthely, de l'an 1878 (Fig. 5). On se servait de deux bâtons pour pousser ces patins. außer Gebrauch kommen mußte, verblaßte auch sein An­denken Zug um Zug. Aber auch gefühlsmäßig spielte hier etwas mit. Ehedem hatte jedes Kind am Balaton seinen selbstgemachten Stuhl­schlitten, doch keinen Schlittschuh. Neidisch blickten diese Kinder den wenigen Altersgenossen von bessergestellten Eltern nach, die glückliche Besitzer nicht nur von Schlittschu­hen waren, sondern auch das dazugehörende Schuhwerk ihr eigen nennen durften. Es ist also gar nicht zu verwundern, wenn jene einstigen Kinder, denen anno dazumal der Besitz von Schlittschuhenein unerfüllter Traum bleiben mußte, jetzt, nach dem durch den Zweiten Weltkrieg herbeigeführten wirtschaftlichen Umbruch ihren eigenen Kindern nicht das Zusammenbasteln von Stuhlschlitten anlernten, sondern diese schon mit fabriksneuen Schlittschuhen beglückten. Das Volk am Balaton hat das Dasein des einstigen Stuhl­schlittens schon vergessen. Vielleicht wird er aber noch als Sportmittel und für den Fremdenverkehr zu neuem Leben erwachen, was gewiß nur wünschenswert sein könnte. Károly Sági Ces patins en bois, montés d'une lame en fer, ont été supp­plantés par le «chien en bois» sur la glace du Balaton. D'autre part, ce sont ces patins qui ont donné l'idée de la formation de la surface glissante, de la «lame» du «chien en bois». Récemment nous avons trouvé à Ábrahámhegy un vieux «chien en bois», construit vers 1930 (Fig. 10). Sa lame est un bandage métallique de jante ayant servi, dont des coins de bois assurent l'ajustement serré (Fig. 11). Les habitants de la région appelaient «chien en bois de haute volée» les traîneaux qui avaient un dos. Ce dos per­mettait que le «chien» soit poussé par un patineur. Le traî­neau sans dos s'appelait «Chien en bois paysan». L'homme du Balaton connaissait encore le «chien en bois pêcheur» (Fig. 12). Ce dernier accuse de l'influence autrichienne qui apparaît clairement si nous le comparons avec l'exemplaire que montre la figure 2. Les enfants fabriquaient eux-mêmes leurs «chiens en bois». Deux planches mises de chant en formaient le support, au­dessus duquel on appliquait un siège en forme de caisse. Le devant des planches du support était coupé en biais pour que le «chien» glissant puisse passer par-dessus de petits obstacles. Un gros fil servait de surface glissante. Les enfants poussaient leurs «chiens en bois» de manches de balai ayant servi où ils avaient enfoncé un clou. Les bâtons des adultes se préparaient à la maison, mais quelquefois ils étaient faits par un tourneur. Mais le bâton du «chien en bois» du Balaton n'avait jamais de dragonne. Le rôle du «chien en bois» du Balaton était très multiple. Enfants et adultes s'en servaient volontiers pour s'amuser. Sur la glace mince et transparente du lac, on pouvait bien suivre les poissons qui glissaient sous la glace. Un coup énergique de hache sur la glace pouvait étourdir le poisson. Mais cette sorte de pêche ne se pratiquait que quelques jours, puisque la glace épaisse n'est plus diaphane. Les pêcheurs en hiver péchaient sur la glace du lac. Ils allaient au lieu de la pêche sur un «chien en bois». Sur le côté nord du Balaton la ligne ferroviaire ne s'est construite qu'en 1909. En hiver, des villages du côté nord, on allait au côté sud avec un «chien en bois» pour faire des emplettes, pour prendre le train. Quelquefois on a parcouru des distances en­core plus grandes sur la glace, s'il en était besoin. Ainsi p. ex. en 1932, un sommelier de Badacsonytomaj voulait aller à Csopak, mais à Balatonakaii il a peri dans un accident. Après la deuxième guerre mondiale le «chien en bois» a disparu de la glace du Balaton. Il y en a plusieurs causes. Après la deuxième guerre mondiale, la pêche sur glace a été interdite puisqu'elle est dangeureuse. Grâce au chemin de fer, l'approvisionnement des deux bords est égalisé. Et, au surplus, à la suite du changement arrivé après la deuxième Le «chien en bois» de Balaton une forme spéciale de traîneau 357

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