A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 9. (Veszprém, 1970)

Cserny Margit: Adatok Veszprém megye 1848–49-es történetéhez

dauerte von Ende Dezember bis Ende April 1849. Nach Ab­zug der fremden Besatzung wurde wiederum mit der Orga­nisation der Wehrbereitschaft begonnen. Das Komitat Veszp­rém half auch sehr wirkungsvoll, um die Verteidigung der Festung Komárom zu verstärken, stellte Transportmittel für die durchziehenden Honvédtruppen zur Verfügung sowie Handwerker für ihre Ausrüstung. Die Söhne des Komitats kämpften auch im Frühjahrsfeldzug 1849. Ende Juni des Jahres 1849 wurden die nordwestlichen Teile des Komitats zum Kampfplatz. Zum bedeutendsten Au printemps 1848 la lutte que le peuple hongrois menait pour l'abolition des conditions féodales et pour l'indépen­dance nationale était provoquée par les antagonismes qui apparaissaient dans les domaines économique, politique et social comme forces extensives de plus en plus puissantes. Vu que le caractère agraire était prédominant dans la situa­tion économique de la Hongrie de l'époque, le changement de la répartition féodaliste des propriétés foncières était d'une nécessité primordiale pour la réalisation de la transfor­mation bourgeoise. Au département de Veszprém la prépondérance des gran­des propriétés foncières était caractéristique. Les grands pro­priétaires s'efforçaient déjà de moderniser leur exploitation, tout en lésant souvent les intérêts paysans. L'accroissement des terres de métayage des grandes propriétés qui allaient se capitalisant, l'émiettement des terres par suite de l'accrois­sement naturel de la population et les difficultés dues à la situation semi-coloniale du pays rendaient de plus en plus difficile la vie de la paysannerie. C'est pourquoi leurs anta­gonismes avec la classe dirigeante s'aggravent, comme plu­sieurs actes de procédure de la justice seigneuriale en témoi­gnent. Presque toutes les manifestations des antagonismes serf-seigneurs de notre département sont reflétées par le procès de l'abbaye de Tihany et de ses serfs. Tandis que les conditions féodales empêchaient le déve­loppement de la paysannerie, le régime des corporation et la politique dounaière de la Monarchie Austro-Hongroise entravaient l'épanouissement de notre industrie. La majorité des artisans — les 2,49 p.c. de la population du département — travaillaient dans de petits ateliers, il n'y avait que quel­ques manufactures où l'effectif des ouvriers était de 40 à 50 têtes. L'activité commerciale était remarquable au département de Veszprém. Outre l'activité des 296 commerçants du dé­partement, le commerce transitaire y jouait un rôle impor­tant. La caisse d'épargne, fondée en 1846 favorisait le dé­veloppement de l'industrie et du commerce, bien qu'elle ne pût jamais satisfaire aux besoins de crédit. L'élite des intellectuels du département luttait pour la transformation bourgeoise de la société. Les magistrats et les fonctionnaires de notre département témoignaient plusiers fois de leur esprit national et progressiste. Cela apparaît p.ex. dans les mandats impératifs donnés aux députés, instructions qui visaient l'abolition du régime d'administrateurs, et il en témoigne également l'enthousiasme avec lequel ils ont adhéré au projet d'adresse au roi de Lajos Kossuth. Partout dans le département, les conquêtes révolution­naires du 15 Mars furent accueillis avec enthousiasme. Mais les nouvelles lois balayant le régime féodal et ouvrant la voie au développement bourgeois avaient de telles déficien­ces qui excitaient de graves murmures de la population. Waffengang kam es auf der Puszta Ihászi am 27. des Monats. Das Volk des Komitats erwies seine standhafte Wehrbe­reitschaft auch noch in den letzten Wochen des Freiheits­kampfes. Schließlich aber mußte die Sache des ungarischen Freiheitskampfes gegenüber der brutalen Übermacht unter­liegen. Aber in den Reihen der ungarischen Kämpfer für Frei­heit und Fortschritt haben sich auch die unsrigen einen eh­renhaften und stets zur dankbaren Erinnerung mahnenden Namen erworben. Margit Cserny C'était surtout le Xe article consacrant et déclarant irrési­liables les anciens bornages censiers, les séparations des pâturages qui révoltait l'opinion. Contre ces dispositions les paysans se soulevèrent par endroit, ainsi p.ex. aux villages Hidegkút, Dudar, Polány; ailleurs ils essayèrent de faire re­médier à leurs préjudices par des plaintes. De même, ils de­mandent l'abolition des droits seigneuriaux encore en vigueur. Les colons, dont le sort ne fut pas allégé par l'affranchisse­ment des serfs, manifestent leur mécontentement par l'ab­sentéisme. Contre ceux-ci on prend des mesures, puis on recourt à la force publique. Le peuple fait preuve de son amour patriotique désinté­ressé quand — oubliant tous ses griefs — il accourt à la dé­fense de la patrie menacée. Au recrutement de gardes natio­naux, de même qu'aux levées des contingents, nombreux étaient les volonataires. Le premier tiers de la garnison de Veszprém se mit en route le 3 juillet, pour assurer la défense de la ligne de la Drave. Ce sont les élèves du Georgicon qui formaient le noyau de la troupe recrutée aux environs de Keszthely: plusieurs parmi eux se distinguèrent également aux 7 et 56 e bataillons de l'armée nationale. Après l'attaque de Jellasics, la proclamation de la levée en masse connut du succès: à Veszprém, à Pápa, sur la plaine de Tapolca, aux environs de Keszthely le peuple prêt à se battre s'assemblait en masse. Nos gardes nationaux prirent part à la bataille de Pákozd, puis aux manoeuvres contre Roth. En octobre sous la conduite d'Antal Hunkár, préfet et commissaire de gouvernement, ils se rendirent à la fronti­ère ouest. A Kanizsa ils se battirent contre Nugent, dans l'armée du général Perczel, puis jusqu'au 25 décembre ils contrôlèrent la frontière jusqu'à ce qu'un ordre ne fît recu­ler les troupes menacées par la supériorité numérique. Des corps francs s'organisaient pour affronter les troupes impé­riales, mais leur résistance était sans succès puisque le dépar­tement entier fut bientôt envahi par l'armée autrichienne. L'occupation dura de la fin décembre à la fin avril. Après la fuite de l'ennemi, l'organisation de la défense recommença. Le département de Veszprém contribua considérablement au renforcement de la forteresse de Komárom, il pourvoya au transport des troupes Honvéd, ses artisans travaillèrent à l'équipement de l'armée nationale. Nos fils se battirent aussi à la campagne printanière. A la fin juin la partie nord-ouest du département devi nt champ d'opérations militaires. De ces opérations la plus importante était la bataille du 27, près de la ferme Ihászi. Même aux dernières semaines de la guerre de l'indépen­dance le peuple du département tenait ferme. Finalement la guerre de l'indépendance hongroise échoua devant la supé­riorité numérique, mais le souvenir de nos fils subsistera avec celui des héros des luttes pour la liberté et le progrès. Margit Cserny Contribution à l'histoire de la révolution et de la guerre de l'indépendance de 1848 dans le département de Veszprém 10 145

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