A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 8. (Veszprém, 1969)

Korompay György: Veszprém város településtörténeti kialakulása

moitié du XI e siècle), le quartier Szt. István sur une partie du Cserhát (son cimetière de Kőkép utca le date du début de l'époque des rois arpadiens), puis le quartier Szt. Katalin, avec son cloître de pécheresses, fondé en 1240, et le quartier chapitrai, du Moyen Age tardif, nommé Sárszeg, au pied du côté est du château. Péter Csák occupa et dévasta la ville en 1276: à cet événement nous devons des données détail­lées sur l'école chapitrale — la plus importante du pays jus­qu'à la fondation de l'Université de Pécs — où, outre les „artes liberales", on apprit aussi les droits canonique et romain. Sollicitant l'aide des prélats contre les abus des oligarques, le roi Charles 1 er Robert conféra en 1313 à l'évêque de Vesz­prém les fonctions et la juridiction du cornes, de même que les taux de marché. Esztergom, Nyitra, Gyulafehérvár et le château-fort de Szerém connurent ce même sort. La sépara­tion de la citadelle de Veszprém en parties extérieure et in­térieure (mentionnée dans un diplôme de 1318) visa à éta­blir le partage territorial entre l'autorité ecclésiastique et le guet, tout comme les deux grandes barbacanes élevées au début du XVI e siècle pour la protection de la porte intéri­eure. A l'époque précédant la domination turque, Je nombre des membres du chapitre était de 36, et il était seigneur d'à peu près 60 villages. A côté de l'évêché d'Eger, c'est l'évê­ché de Veszprém qui était le plus riche du pays. Après la catastrophe de Mohács (1526) la discorde entre les rois János et Ferdinand frappe d'un si rude coup la ville qu'à peine 38 maisons y restent outre les habitations en ruine des chanoines. En 1552 Ali, pacha de Buda occupe la ville. Dès cette date, jusqu'en 1683, elle tomba à cinq reprises aux mains des Turcs (qui y dominèrent en somme à peu près 24 ans durant). Devenue place forte des confins, la ville périt, sa population s'appauvrit, diminue. Son évëque-comes trans­fère sa résidence à Sümeg, le château et le ville sont adminis­trés par des capitaines, étrangers pour la plupart, nommés par le Conseil de guerre de Vienne. En 1696 des soldats (9 compagnies) — logés dans des maisons privées — font presque la moitié des habitants. Le nombre total des maisons était de 506, dont 61 danb le château. Si nous comparons ce nommbre aux 20 maisons d' habitations du château actuel, nous saisissons en quelle mesure sa constitution architecturale a changé après la dis­parition de ses ruelles médiévales. Après l'expulsion des Turcs, la ville dut souffrir encore, en 1704, les ravages du général Heisler. Puis, au cours des décennies paisibles, de nouveaux quartiers se bâtissent (Tizenháromváros, Jeruzsálemhegy, une partie de Cserhát). La fondation des jardins intérieur et extérieur de l'Evêché, Предположение о существовании крепости еще до «обретения родины» опирается не только на устные ис­точники. Если взвесить реальные возможности и фео­дальные общественные отношения, то наличие на этом месте в XI веке франкского военного центра можно счи­тать очевидным. Под основанием стены часовни св. Георгия было обнаружено более раннее круглое строе­ние, которое можно предположительно отнестик периоду князя Гезы (после 970-го года); более раннее строение, обнаруженное под собором, соответственно датируется концом X столетия, хотя и здесь один из остатков колон­ны, по-видимому, еще более древнего происхождения. Время образования епископата тоже является открытым вопросом, хотя можно считать обоснованным, что его предположительно относят к периоду между основанием de même que le développement de la place de la Trinité et de la place du marché au milieu du siècle, s'attachent au nom de l'évêque Márton Bíró. Après lui, c'est l'évêque Ignác Kol­ler qui fait construire — selon les plans de Jakab Fellner — le palais episcopal et c'est également Koller qui charge le maître György Turnier et son fils, Henrik de conduire l'eau du moulin d'Urkut dans le château (le réseau d'eau sera étendu en 1817 jusqu'à la place du marché). C'est Henrik Turnier qui reconstruit la partie supérieure de la tour Vigyázó, an­cienne barbacane, datant du Moyen Age, et surtout la Fecs­kendőház, qui servira de l'Hôtel de Ville (1817). C'est déjà au milieu du XVIII e siècle que se forma — au Sud de la rue Kossuth Lajos actuelle — la place nommée Vásárállás, d'abord servant de marché du blé. Vers 1930 la municipalité y transférera le marché hebdomadaire. Le nombre de la population de Veszprém — entre 1715 et 1850 — a augmenté de 3 500 à 13 000 tout rond, mais c'est seulement après 1890 qu'un accroissement rapide est à re­marquer: la conduite d'eau et la canalisation (cette dernière construite par degrés) y étaient nécessaires. Les constructions des chemins de fer (ligne de Jutas: 1872, de Győr—Dombóvár: 1896, de Jutas —Alsóörs: 1909) ne favorisaient pas l'indus­trialisation, mais le réseau récemment développé du service de cars a contribué considérablement à ce que la ville puisse répondre aux devoirs que lui impose la sphère d'activité due à sa position centrale. Ce réseau utilise en grande partie les anciennes routes de poste qui venant de cinq directions, se croisent ici. Notons qu'en 1936 l'avenue Dózsa György — qui mène au viaduc — a pris le rôle des rues Eszterházy et Jókai. Au cours du développement de la ville on peut remarquer le déplacement de son centre vers le Sud (Hôtel du Départe­ment, 1884; le transfert de l'Hôtel de Ville dans la maison Kapuváry, 1885; le théâtre, 1908; le musée, 1924; etc). Après la libération, c'est l'installation de l'Université d'In­dustrie Chimique lourde et des deux Instituts de recherches chimiques aux deux côtés de la Nádor-telep, puis — encore au Sud — la construction de la cité Kiss Lajos. Le développe­ment économique s'affirme par l'établissement de plusieurs usines (en partie aux écarts) et entreprises commerciales dé­partementales-régionales, de même que par les instituts éri­gés sur l'ancien marché de blé. Veszprém constitue aujour­d'hui un centreuniversel de la civilisation et de l'économie na­tionales, où la formation historique de la ville, l'ensemble de ses monuments, de ses travaux d'urbanisme, ainsi que son site exceptionnel entre le Balaton et le Bakony méritent à juste titre notre estime particulier. György Korompay веспремвЬльдского греческого женского монастыря (в последние годы княжества Гезы) и паннонхалмской льготной грамотой (1002), не выпуская из виду, что он был одним из первых венгерских епископатов. Веспрем был центром губернаторства и епископата, кроме того, при первых венгерских королях его объявили местом коронации королевы и престольным городом, епископ же был облечен должностью коронатора и кан­цлера королевы. В епископской дервне, получившей свое название в честь св. Тамаша, расположенной к северу от горы Бен­дехедъ, был впервые организован городской базар; первый письменный документ об этом, дошедший до нас, восходит ко времени Ласло Сента. Предполагается, что в дальнейшем он стал общегосударственной ярмар­ИСТОРИЯ РАЗВИТИЯ ВЕСПРЕМА 266

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