Savaria - A Vas Megyei Múzeumok értesítője 19/2. (1990) (Szombathely, 1990/91)
Buchsenschutz O.–Cserményi V.–Guillaumet J.-P.–Szabó M.: Fouilles franco-hongroise a Velem–Szentvid (Rapport biennal 1988–1989)
que de La Tène Finale. Les niveaux suivants se prolongent sur l'ensemble du sondage, en zone d'habitat en RQI et RQII (description dans le paragraphe 2 habitat). (Fig. 3, 4, 5, 6) En R. P. III, nous avons dégagé et foillé le pierrier du Rempart dans lequel il ne subsiste aucune structure comparable à celles observées l'année dernière en RQIII. il contient comme en RQ. III du mobilier de La Tène D. Le niveau immédiatement sousjacent, dans lequel a été observé un foyer, est de même type que le remblai brun-clair reconnu sous le rempart en RQ. III. Il semble donc que ce pierrier, qui n'est pas perturbé ne soit pas un éboulis, mais un aménagement en relation avec la construction du rempart. Le nivellement du terrain, à partir de ce lieu, à l'est interdit toute vérification complémentaire. 2 - L'habitat L'année dernière, les fouilles dans l'habitat en RQI —RQII, avait mis en évidence deux zones que nous avions interprêté comme des terrasses. La vérification de cette année a montré qu'il s'agissait d'une part en RQI d'une grande perturbation remplie de terre noire et de grosses, pierres et d'autre part, en RQII, d'une couche de pierre, probablement liée à l'éboulement du rempart. Toutefois en RQI une couche de terre contenant des pierres peut correspondre à leboulis d'une terrasse détruite par la premiere perturbation, ou situé plus au sud de celle-ci. Sous ces éboulis, une couche brun-jaune, mal délimitée avec la couche supérieure en RQI, s'étend jusqu'en RQIV B. En RQI D, un foyer aménegé, isolé, déjà repéré l'année dernière peut marquer la limite entre ces deux couches. Ce remblai brun-jaune a livré une forte majorité de mobilier hallstattien mêlé à quelques tessons de la Tène finale. L'homogénéité du mobilier, ses fragments de torchis et de plaques de foyers et les lambeaux de sol observés en lentille dans cette couche suggèrent qu'il s'agit d'un remblai constitué par la destruction d'un niveau d'habitat hallstattien. Il est contemporain de la construction du rempart et recouvre partiellement une couche jaune en RQ. 1 dans laquelle sont implantés des trous de poteaux contenant du matériel de LTD. Sous celle-ci et dans le substrat on a découvert, jusque sous le rempart, des trous de poteaux souvent avec calage contenant essentiellement du matériel Ha C. (Fig. 7-11) Conclusion La datation du rempart (LTD) a été confirmée indiscutablement. Sa construction correspond à une deuxième période d'occupation 36
