Savaria - A Vas Megyei Múzeumok értesítője 11-12. (1977-1978) (Szombathely, 1984)

Régészet - V. I. Kozenkova: rite de l’incinération des cavadres chez les Cobans du Caucase

SAVARIA 11—12. KÖTET A VAS MEGYEI MÚZEUMOK ÉRTESÍTŐJE 1977—78 BITE DE L'INCINERATION DES CADAVRES CHEZ LES ÇOBANS DU CAUCASE V. I. KOZENKOVA Le rite funéraire des anciens "Cobans" caucasiens, tout en étant largement étudiée, 1 révèle encore des cêtés insolites, spécifiques et qui confirment de plus en plus l'opinion selon laquelle son caractère dans le système culturel n'est pas univoque. Un de ces côtés est l'incinération des cadavres qui est, par rapport aux autres aspects, peu étudiée malgré les données dont nous disposons. Un examen et analyse spéciaux de ces données, découvertes surtout ces derniers temps, effacent bien la lacune dans l'étude du rite funéraire de l'ancienne po­pulation de l'aite en question et complètent substantiellement nos connaissances sur la manière dont s'était formée une des plus importantes cultures archéolo­giques de la région caucasienne. C'est V.l. Dolbejev qui a le premier remarqué l'incinération des cadavres dans les antiquités de type coban. En 1889 il fit des recherches dans la Région du cours supérieur de la rivière Ouroukh dans l'Ossétie du Nord et étudia les tombeaux en pierre près de Koumboulta dans les communes Routkha et Khor­gon, et remarqua dans plusieurs tombeaux des traces évidentes de l'incinération partielle des enterrés. "On a abondamment trouvé du charbon de bois — écri­vit-il dans son journal — en si grande quantité dans certains cercueils que, ajoutant les os brûlés et carbonisés et les restes d'objets et d'armes en bronze et en argile, soumis à un feu intense, on peut en conclure à l'incinération des cadavres lors de l'inhumation, bien que ce ne soit pas le cas partout/'2 Les tombeaux en pierre, ou "caveaux" comme les appelait, étaient des caisses de différentes dimensions (de petites à d'énormes) construites de débris de dalles et de pierres plates et couvertes en haut d'une ou de deux dalles massives. Dans toutes les caisses, aussi bien dans celles au cadavre solitaire que dans celles à plusieurs cadavres de différents temps, on a rigoureusement observé le rite comprenant l'inhumation et la crémation partielle, ou souvent totale des dé­funts. 3 Des fouilles faites par V. I. Dolbejev, deux tombeaux de la commune "Routkha" présentent une extrême importance de point de vue de la chrono­logie des incinérations. Mieux que dans les auttes y sont conservés les détails du rite et l'ordre dans lequel était placé le mobilier funéraire. L'un d'eux (cais­se en pierre 2 — "caveau" sur le versant est), orienté d'Ouest à l'Est par ses côtés longs, a les dimensions 1,25 im X 2,15 <m et la profondeur de 0,9 m. Il y avait dedans trois enterrements de différents temps, selon le rite de l'inhuma­tion, mais avec des traces d'incinération partielle. "Dans les quatre coins de la caisse — indique V. I. Dolbejev — il y avait des tas de charbon de bois; et au fond du caveau aussi il y avait du charbon dispersé." 4 Le plus ancien cadavre était un homme bien fort (la longueur du squelette dépassait 1,8 m.), placé au 135

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