Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)
1 - IV. LES CAMPS BARBARES FORTIFIÉS. (Pogány-várak.)
8 2 Les camps barbares fortifiés. situées au sud du Koppan, est presque entouré par les eaux de cette rivière, qui forment de vastes marais, lesquels couvraient jadis un terrain beaucoup plus étendu, et protégeaient le camp mieux encore que les remparts, ainsi que nous le montre le plan fig. 16. Les côtés qui relient entre eux les angles formant bastions, sont escarpés; et, dans les endroits où le plateau s'abaisse, nous trouvons, non seulement des remparts de douze mètres de hauteur, mais aussi des fossés d'une assez grande profondeur. La longueur des cotés varie entre 400 et 660 mètres; et au pied du camp, où ces côtés n'étaient pas assez forts, on avait élevé des remparts et creusé des fossés qui cessent, dès que le marais suffit à défendre la position. Le camp de Leányvár (comitat de Tolna) avec un grand précipice du côté du Sárvíz ; les remparts ne sont plus visibles. JK. XIX, 162 p. Le camp de Garam-SzőU'ós (comitat de Bars). Il est décrit par M. le vicaire N ISZNY Á NSKI dans une lettre adressée au Congrès. N° 125. Le camp de Somogyvár (comitat de Somogy, fig. 17). JK. xxxviii, p 193. Le camp de Somogyvár était presque mieux fortifié encore que celui de Regöly. Il était entouré à l'ouest, au nord et en partie à l'est par un grand lac aujourd'hui canalisé et desséché, et par plusieurs lignes de remparts et de fossés, obstacles qui jadis paraissaient insurmontables. Les lignes pointillées, que l'on voit au milieu du plateau, indiquent la place qu'occupait, au xi em e siècle, l'abbaye de St Gilles, fondée pour les bénédictins français de Valle flaviana près de Nîmes, et dont le peu qui nous reste atteste encore la grandeur de cette fondation du saint roi Ladislas. Le camp à' Ovár, ancien camp (Burg, comitat de Vas). JK. xxxi, 3 p.
